Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

En attendant le roi du monde

  • chronique de Gabriel #11

    e0eae967f2cf6c601b6e74994a3a42b7.gifEn attendant le roi du monde

    Olivier Maulin

    L'Esprit de péninsules (2006)

    18€ / 9782846360890

    Pocket (2008)

    6.30€ / 9782266167031

     

    Je sais qu’il est facile et que la tentation est grande pour un libraire de reprendre une critique déjà existante uniquement parce que le roman paraît en poche. Mais quand il s’agit d’un livre que l’on a beaucoup aimé, défendu, et que la critique en plus de ça n’est pas si mauvaise, voire bonne, n’ayons pas peur des mots, il ne faut pas s’en priver. C’est comme une deuxième vie pour le livre, pour la critique et pour le conseil dudit libraire. Profitons-en pour en rajouter une couche !

    Alors?...c'é5c8ab9240e0b8c50eb485f155f14e47f.giftait quoi?... 

    Après avoir lu l’article paru dans le Matricule des Anges n°72, sur l’utilité des lettres d’insultes préventive pour se faire éditer, j’ai lu avec un plaisir croissant ce premier roman jubilatoire. Romain, jeune homme d’une trentaine d’années vivant à Paris, se retrouve embarqué dans l’aventure de l’émigration, bien malgré lui. Préférant ne rien faire, fumer des joints et pointer aux assedics, il part sur l’impulsion de sa copine du moment, Ana, franco-portugaise pour qui la France, c’est fini !, alors que le Portugal c’est l’avenir, l’eldorado des gens qui prennent leur courage à deux mains pour se faire une nouvelle, grande et belle vie. Epopée burlesque, quête initiatique foutraque, road-movie chamanique écrit à la façon des chroniques historiques, En attendant le roi du monde est un roman aux personnages attachants, dont le ton ironique et l’écriture coulée nous le rendent comme un bonbon acidulée qu’on ne se lasse pas de rouler sous la langue.