Le petit Gus fait sa crise
Claudine Desmarteau
Albin Michel - 12,90 €
"Le cerveau d’une fille, c’est pire qu’un problème de maths parce que dans les maths, y’a de la logique." Voici le genre de phrase à laquelle seul le petit Gus peut prétendre…
Enfin ! Après plus de deux ans d’attente et la triste disparition des éditions Panama, on attendait avec impatience des nouvelles de notre ronchon préféré, le petit Gus. Après tout ce temps, il a bien grandi et c’est avec énormément de plaisir que l’on retrouve ses aventures familiales. Dans cette famille, plus que moyenne, on retrouve donc Gus, le nouvel héros des temps modernes, sorte de Petit Nicolas réactualisé aux mœurs d’aujourd’hui. On trouve également son frère Romain de plus en plus ado, sa sœur Delphine qui vient de ramener un rat à la maison, son père plus radin que jamais et sa mère qui ne voit plus que par les livres de Aldo Nouillerie (ne voyez surtout aucune référence… ).
(merci à Gawou pour cet emprunt d'image...)
Toute cette joyeuse compagnie est donc à nouveau réunie pour le second volume de ces aventures. Merci à Albin Michel de reprendre ce personnage, merci à Claudine Desmarteau qui nous offre une nouvelle fois une bonne raison de se se divertir et c’est déjà très bien.
Commentaires
Bonjour
(encore moi, et oui forcément puisqu'en ce moment je me fie aux conseils lecture de Simon!)
Alors là c'est "Le petit Gus" (tout court) que je viens de terminer. Ouf, une bouffée d'oxygène! Et oui, car je sortais de la lecture de "L'éclipse" de Robert Cormier, et j'avoue que c'était lourd, et que j'avais envie d'en finir et d'en sortir (ce qui ne veut pas dire que je regrette cette lecture)... je me suis donc sentie respirer après avoir été comme en apnée... Je n'ai jamais lu Le Petit Nicolas, je suis passée directement à Gustave, qui m'a bien fait rire. C'est drôle ces réflexions sur l'actualité par un petit gamin de 10 ans, ça offre un regard tout frais et décalé sur le monde qui nous entoure, sur le monde des adultes et aussi des ados.
Voici ma citation à moi : "papa, c'est franchement pas un canon. [...] maman j'irais pas jusqu'à dire qu'elle est moche.[...] n'empêche que quand elle râle, elle est presque moche. Mais quand papa se vautre devant la télé en se curant le nez, il n'est pas très sexy non plus". On peut dire que Claudine Desmarteau ne rate pas ses personnages et cible bien à travers eux les défauts de tout un chacun (impatience, égocentrisme, radinerie, etc.) et les maux de la société (Bush et ses gaz!!). Franchement, ils sont tous détestables mais on les adore! Allez, une petite dernière pour la fin : "Je ne sais pas quel est l'imbécile qui a inventé Dieu et le Père Noël, mais je ne lui dis pas merci", et oui car Gus est déçu , "le Père Noël, c'est comme Dieu, plein de gens dont semblant d'y croire alors qu'il n'existe pas". Je crois que je vais lire la suite! Marie