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DOUBLE JEU (Jean-Philippe BLONDEL) - chronique de Simon #141

Comme toujours il y a un peu d'émotion et surtout beaucoup de plaisir avant de prendre un livre de Jean-Philippe Blondel. On se demande bien si la sauce va encore prendre une nouvelle fois. Pas de souci à se faire encore, Blondel sait y faire et parvient subtilement à se muer dans la peau de ses personnages. Il excelle toujours à retranscrire de manière extrêment juste le sentiment des adolescents..

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DOUBLE JEU

Jean-Philippe BLONDEL

Quentin est un garçon des quartiers. La plupart du temps, il traine avec Dylan, son ami de toujours. Quand il est renvoyé du lycée, il doit rejoindre le centre ville, le lycée beaucoup plus chic de Clémenceau et ses nouveaux élèves. Un autre monde ! Il découvre effectivement un tout autre environnement : les codes sont différents (fringues, musique, façon de parler...), la différence sociale se fait vite ressentir. Mais une rencontre va tout changer. Quand il croise le chemin de "La Fernandez", la prof qui s'occupe des options arts du spectacle et théâtre, c'est tout un monde et de nouvelles perspectives qui s'ouvrent à lui.

Comme souvent dans l'oeuvre de J.P. Blondel, Double jeu parle des différences sociales, de la manière de se comporter face à ces différences. Mais comme toujours, c'est par la culture ou l'art en général que l'épanouissement peut s'effectuer. Ici, c'est le théâtre qui révèlera Quentin. Le parallèle entre le jeune garçon pris entre deux mondes et le personnage de la pièce qu'il doit jouer (la Ménagerie de Verre de Tennessee Williams) est d'ailleurs assez révélateur. Quentin devra faire des choix pour évoluer, quitter un monde pour en découvrir un nouveau.

Un bien beau roman encore une fois...

 

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