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Barjo (Michael Coleman) - chronique de Simon #35

9782841569649FS.gifBarjo

Michael Coleman
traduit de l'anglais par Ariane Bataille
DoAdo Noir, Editions du Rouergue - 12,50 €

J'avais déjà beaucoup aimé Filer droit, son premier livre dans la collection doAdo Noir. Barjo ne fait que confirmer l’étendue du talent de Michael Coleman, un auteur anglais déjà fortement reconnu en Angleterre et aux États-Unis.

Daniel est un peu à part. Il aime être seul et qu’on le laisse tranquille. Il n’a pas vraiment d’ami proche et on le traîte de « barjo » parce qu’il aime les chiffres et les problèmes mathématiques plus que les hommes. Tozer, lui est tout le contraire. Il n’est pas très intelligent. Il est même un peu bête, parfois. En revanche, il aime être entouré des autres et préfère que l’on se moque de lui plutôt que de rester seul. Ces deux-là n’étaient pas faits pour se rencontrer. Ils vont pourtant se retrouver tous les deux coincés dans une grotte prête à s’écrouler, avec le corps inanimé de leur professeur à leurs pieds…

Michael Coleman signe ici un excellent roman à suspense. La structure de sa narration, qui alterne situation présente dramatique et flashback explicatif, se prête à merveille à ce scénario et nous entraîne dans une histoire palpitante. Pourtant, c’est beaucoup plus la description des personnages qui est intéressante et l’analyse de Coleman sur la dureté des ados entre eux est remarquable. Cette situation de crise n’est là que par la succession de petits détails qui font que tout cela arrive. À la manière de la théorie du papillon, un événement en entraîne un autre et cela amène une vraie situation de crise. Ce roman nous prend le souffle. Une vraie belle réussite.

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