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gallimard - Page 2

  • Rencontre avec Nelly Alard le 22 octobre !!!

     Vendredi 22 octobre à partir de 16h30 

    Rencontre avec Nelly Alard

    à la librairie

     

     

    Pour le coup on vous ressort la chronique de Delphine parue à la sortie de l'ouvrage Le crieur de nuit...

    Venez nombreux


    9782070129119.gifLe crieur de nuit

    Nelly Alard

     

    Editions Gallimard

    Sophie vient d'apprendre la nouvelle sur le répondeur: leur père est mort. Avec sa soeur et son frère, elle débarque en Bretagne, dans la maison familiale. Avec leur mère, ils vont passer toute une semaine à préparer la cérémonie d'enterrement. Nous sommes en Bretagne, nous enterrons nos morts à l'église! Mais la famille n'est pas triste. Au contraire, la disparition du père semble un soulagement. Il est donc difficle de trouver les qualités du défunt, les mots justes pour l'oraison. Comment rendre hommage à ce père colérique et tyrannique qui se délectait de faire pleurer ses filles, notamment Sophie?

    Telle une lettre écrite à son père, Sophie se souvient de son enfance et se libère enfin de sa rancoeur et de sa haine. Elle n'a plus peur. Elle parvient même, en signe de réconciliation peut-être, à poser un ultime baiser sur le front de ce père qui n'a jamais su aimer ses enfants.

    A ce récit plein d'émotion, l'auteur glisse des citations de l'ouvrage d'Anatole Le Braz, La légende de la mort chez les bretons armoricains, qui donnent une dimension poétique.

    Un premier roman brillant, qui laisse présager la naissance d'un écrivain prometteur.

     


  • Negrinha - chronique de Simon #48

    9782070612093.gifNegrinha

    Jean-Christophe Camus (scénario) & Olivier Tallec (illustration)

    Gallimard Bayou - 16 €

    C’est avec beaucoup d’impatience que nous attendions la première bande dessinée d’Olivier Tallec. Avec Negrinha, l’illustrateur de Rita et Machin ou encore de Grand Loup et Petit Loup ne nous déçoit pas, bien au contraire. Il faut dire que le garçon est truffé de talent. Son style est toujours aussi élégant ; son trait, à la fois fragile et délicat. Ses couleurs, surtout, sont resplendissantes dans cette histoire. Les teintes du Brésil l’ont visiblement inspiré puisque qu’on sent que l’illustrateur s’est fait plaisir à travailler autour d’une palette de couleurs à la fois lumineuse et chaleureuse.
    Pour ce qui est de l’histoire, Jean-Christophe Camus signe une jolie chronique de vie. Maria est une jeune métisse de 13 ans, élevée par une mère surprotectrice. Cette dernière veut absolument offrir à sa fille une vie heureuse, dans les beaux quartiers — blancs — de Rio. Pour cela, elle est prête à tout sacrifier, même sa famille restée dans une favela voisine. Mais, un jour, la jeune fille va vouloir découvrir cette part de sa vie cachée…

    Negrinha est une belle réflexion sur la négritude, émouvante et sensible. Le Brésil y est décrit naturellement avec ses richesses culturelles et humaines, mais aussi ses contradictions et ses fractures. On aurait sans doute aimé y rester encore un peu plus mais le voyage est de toute façon déjà très beau.