La Bohème et l'ivraie par Ayerdhal chez Le Diable Vauvert

A l'instar d'autres romans d'Ayerdhal, ce cycle se déroule au sein de l'Homéocratie, sorte de fédération d'états-mondes qui rassemble une humanité largement répandue dans l'univers. La Bohème et l'ivraie évoque l'affrontement dantesque entre une révolution menée par les Kinéïstes, de puissants artistes doués de pouvoirs psychiques, et le Comité Éthique qui régente l'Homéocratie par des méthodes de moins en moins démocratiques. Ces artistes ont la capacité de faire ressentir à des milliers de personnes des sentiments, des sensations, des images des plus réalistes. Leur pouvoir d'influence sur les populations, longtemps contrôlé par le Comité Éthique, éclate au grand jour avec l'arrivée d'un kinéïste moins maléable que ses prédécesseurs...

 

Paru pour la première fois en 4 volumes dans les années 90, La Bohème et l'ivraie est le premier cycle d'Ayerdhal. Il recèle de très beaux moments de lecture peuplés de personnages des plus attachants et provoque à coup sûr un puissant sentiment de rébellion.

 

La Bohème et l'ivraie

Ayerdhal

Le Diable vauvert

 

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LA VIE (Régis de Sa Moreira) - chronique de Fabien #02

LA VIE

Régis DE SA MOREIRA

éditions Au Diable Vauvert - 15 €

 

Je l’attendais avec impatience depuis son annonce il y a quelques mois sur le facebook officiel de l’auteur. Je ne serai peut être pas trop objectif vis-à-vis de cette œuvre, puisque c’est un auteur important à mes yeux. Ici, pas de lieu ni de date, ce sont des pensées de personnes répondant à celle du dessus. On passe de la femme au mari en passant par le dentiste, le garagiste, dieu, Brad Pitt, le voisin, les enfants, le grand père, etc.

On notera quand même que c’est difficilement digeste malgré tout. Il y a des pépites incroyables, beaucoup de choses, beaucoup trop d’ailleurs. Je suis resté conquis par l’idée, la démarche. Le ton est le même que sur les précédents livres. On s’y retrouve. On y trouve nos voisins, nos parents, nos enfants peut être aussi. On y notera que si on veut suivre cette déclinaison il faut le lire en entier et d’une traite. Était-ce là l’effet recherché ? Si oui, c’est réussi en tout cas. A lire.

“On en partageait un chaque matin avec elle. On n’est plus ensemble mais je continue sans elle. J’en ai acheté six et j’ai demandé à une dame où elle avait trouvé son basilic…

Je lui ai indiqué le stand et je l’ai suivi un moment des yeux. Il avait une drôle de démarche, comme s’il marchait à coté d’une personne invisible. J’ai terminé mes courses et je suis entrée dans une boulangerie pour offrir un croissant aux amandes…”