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  • PAX ET LE PETIT SOLDAT de Sara Pennypacker et illustré par Jon Klassen (Gallimard Jeunesse)

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    Peter et Pax sont inséparables, unis par un lien unique et privilégié depuis que le garçon a sauvé et recueilli le renardeau chez lui. Les deux amis ne pourraient imaginer vivre éloignés l’un de l’autre. Pourtant, lorsque son père s’engage dans une guerre, Peter est contraint d’abandonner Pax à l’orée d’une forêt pour aller vivre chez son grand-père. Le renard, livré à lui-même dans un milieu naturel qu’il ne connaît pas, doit subir la faim, le froid et la douleur de ne pas voir Peter réapparaître. Avec une détermination et une énergie incroyable, son garçon va tout faire pour revenir sur ses pas.

     

    Dans ce roman d’aventure passionnant, nous sommes emportés par la course effrénée de Peter (500 km à parcourir ce n’est pas rien !) prêt à braver le danger et les interdits pour retrouver son ami et mettre fin à cette séparation déchirante. Pendant ce temps, Pax découvre la vie sauvage et se confronte à ceux de son espèce, méfiants à cause de son odeur humaine. C’est avec beaucoup d’émotion que nous le voyons évoluer dans cette nature qui recèle de surprises, mais très vite menacée par la guerre et ses atrocités. Ce roman montre à quel point elle ravage les corps mais aussi les esprits, dans un monde où « les malades de guerre » détruisent des vies et brisent des destins.

     

    Pax et le petit soldat est une très belle histoire, récit initiatique bouleversant sur une amitié hors du commun et des personnages vibrant d’espoir. Le texte est sublimé par les magnifiques illustrations de Jon Klassen, qui donnent vie à des instants magiques et saisissantes par leur infinie tendresse (dommage qu’il n’y en ait pas davantage !). Un roman dyablement génial donc !

     

    Si vous aussi vous voulez tomber sous le charme de l'histoire de Peter et Pax, c'est par ici !

     

    Pax et le petit soldat

    de Sara Pennypacker

    illustré par Jon Klassen 

    Gallimard jeunesse, 13.90

  • VINCENT VILLEMINOT en dédicace samedi 28 janvier - 15H

    Nous sommes ravis de recevoir, un an après sa venue pour le Prix T'Aimes Lire, VINCENT VILLEMINOT pour la deuxième fois à la librairie.

    Sa rentrée 2016 a été particulièrement riche avec la sortie de plein de nouveautés toutes aussi surprenantes que prenantes :

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    LA PROCHAINE FOIS CE SERA TOI (Casterman Jeunesse) :
    du très bon polar avec une pointe de fantastique. On retrouve les univers chers à Vincent. C'est efficace, assez classique dans la forme, original dans le fond. Les personnages sont vraiment réussis. J'ai aimé Markowicz bien sûr mais surtout Bosco, le second et Adélaïde la petite sœur. à suivre pour d'autres enquêtes de la Brigade de l'Ombre !
    ça s'achète là

     

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    LES PLUIES (Fleurus Éditions)
    Et ce fût donc la première fois que je lus un roman de chez Fleurus. Tu me fais faire des trucs, Vincent...
    Et bien pour une première j'ai été ravi. Franchement, cela m'a rappelé l'ambiance de lecture que j'avais eue en lisant il y a quelques (beaucoup) années de cela, Malevil de Robert Merle.
    J'ai aimé là encore les personnages, la façon dont ils doivent se débrouiller devant la catastrophe et leurs sentiments presque romantiques et puis évidemment l'intrigue et la façon de la mener à bout mais ça on savait que tu savais faire !
    on en veut c'est par ici

     

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    LE COPAIN DE LA FILLE DU TUEUR (Éditions Nathan)
    Sans doute mon préféré dans la série. Vincent Villeminot s'essaie à la romance et franchement ça lui va bien. J'ai beaucoup aimé la lenteur du processus des sentiments et la façon dont la relation entre les personnages évolue au fur et à mesure de l'intrigue.
    Bon forcément comme on est chez Vincent, il peut pas s'empêcher de mettre un peu de thriller... mais franchement j'ai vraiment apprécié cette histoire.
    tu le veux c'est ici !

     

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    SAMEDI 14 NOVEMBRE (Exprim' Sarbacane)
    Wouahhhhhhhhhh ! ça faisait longtemps que j'avais pas lu un livre comme ça (jamais peut-être ah oui c'est ça !)
    Comment parler et donner envie de lire un livre qui nous a retourné, qu'on a détesté, qu'on n'a pas détesté quand même, qu'on a aimé alors et puis non en fait on ne l'a pas aimé vraiment puisqu'il n'est pas aimable.
    Non en fait non on ne peut pas aimer ce livre, on peut aimer son écriture, on peut aimer ce qu'il fait ressurgir, on peut aimer des passages, on peut aimer son auteur mais on ne peut pas aimer ce livre. Il y a une gêne trop forte qui s'installe irrémédiablement. Alors on a envie d'en parler, de le partager, de le faire lire, de se dire toi aussi cela t'a gêné, bouleversé, renversé ? Tu n'y a pas cru non plus toi ? Tu le lis et tu me dis ? Et c'est sans aucun doute, là où ce livre est une totale réussite : Ce livre vous donne envie d'en parler, d'en discuter. Ce livre est une passerelle pour échanger, pour croire en l'amour, pour espérer. Même si pour cela on doit se faire mal et mal aimer ce livre.
    J'aime donc ce livre parce que je ne l'ai pas aimé. Ok ça vous va comme ça ? vous aurez qu'à le lire tiens...

  • Quelques Coups de coeur de la rentrée d'hiver

    Les fêtes à peine terminées, nous nous penchons sur les nouveautés qui viennent embellir nos tables.

    Voici quelques titres que nous avons aimés!

    On retrouve avec grand plaisir l'écrivain breton breton Tanguy Viel aux éditions Minuit. Martial Kermeur, comme beaucoup d'autres, y a cru et  a investi toutes ses économies dans le projet de construction d'une station balnéaire de luxe qui ne verra jamais le jour. Alors quand il s'en rend compte, il passe à l'acte et pousse par dessus bord le promoteur véreux. Face au juge, dans une longue confession perforée de doutes et d'interrogations, il cherche à comprendre les circonstances qui l'ont poussé au meurtre.

    Après Photo de groupe au bord du fleuve, Emmanuel Dongala revient avec un roman d'apprentissage somptueux qui nous raconte l'histoire du violoniste prodige George Bridgetower. Un roman qui confronte également les transformations majeures que vit le monde des lumières avec les bouleversements politiques et sociaux de l'époque.

    La jeune auteure d'origine ghanéenne Yaa Gyasi signe un premier roman magistral. Une fresque familiale et historique qui court sur trois siècles et sur deux continents, l'Afrique et l'Amérique. On découvre la destinée de deux sœurs nées de la même mère mais pas du même père dans deux villages rivaux du Ghana. Un roman que vous ne lâcherez pas!

    Et Cécile Coulon nous ravit en ce début d'année un superbe roman. Elle renoue avec ses thèmes de prédilection- la campagne opposée à la ville, la lutte entre l'homme et la nature dans la lignée du très beau Le roi n'a pas sommeil.

     

     

     

     

     

     

     

     

  • SAMEDI 14 NOVEMBRE de Vincent Villeminot (Exprim', Sarbacane)

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    Samedi 14 novembre est un roman qui m’a prise aux tripes et profondément dérangée. J’ai dû plusieurs fois refermer le livre pour reprendre mon souffle avant de replonger dans cette tornade d’émotions violentes. Le narrateur me filait entre les doigts, m’échappait au fur et à mesure que sa folie prenait une ampleur considérable. Ce texte m’a fait mal, il m’a bousculée, révoltée, mais profondément touchée.

     

    Vendredi 13 novembre, B. et son frère Pierre sont attablés à la terrasse d’un café quand surviennent les tirs. B. est touché par une balle, tandis que Pierre git à terre, sans vie. À l’hôpital, sous le choc, B. s’enfuit sans se retourner et s’enfonce dans une nuit noire.

    « B. marchait comme un somnambule. Il se sentait comme un funambule, plutôt : en équilibre fragile au-dessus d’une douleur sans fond. »

    Dans le métro, parmi les visages hagards, B. capte le regard d’un homme et le reconnaît. Dans la voiture pendant que les autres tiraient, il était resté à contempler la scène à travers la vitre de la portière, sans bouger. Alors B. va suivre l’inconnu, guidé par son instinct. Il va suivre « son » assassin. Très vite, j’ai senti que les rôles allaient s’inverser. La victime qui devenait bourreau, et le bourreau, victime.

     

    Vincent Villeminot signe ici un roman extrêmement fort, un de ceux qui ne peuvent laisser indifférent. Un roman déroutant sur un sujet où la parole a du mal à se libérer, déstabilisant par la violence de B., ce déchaînement d’agressivité incontrôlable, qui s’éveille brusquement au contact de la haine. Je me souviens du rire de B., effrayant et malsain, ce « grand rire sauvage ». Et ses mots qui claquent, ses injures cinglantes. Puis la peur qui s’insinue dans ce petit appartement, qui suinte et oppresse. Que va-t-il faire ? Jusqu’où va-t-il aller dans sa folie ?

    Au centre du drame, Layla est la figure apaisante dans cette atmosphère étouffante et saturée. Puis B. devient Benjamin, ou redevient Benjamin. J’ai bien senti que le rire au fond de son ventre pouvait ressurgir à tout moment, mais il semblait avoir repris corps dans le jeune homme de vingt ans qu’il était, sans armes, sans son poing écorché à vif, sans cette démence insoupçonnée qui l’avait cueillie dans le hall de l’immeuble. Il retrouve son humanité, volée par la vengeance, la volonté de faire mal à celui qui brise.

     

    « À ce moment, à ce moment précis, Benjamin ne savait plus qui était l’ennemi. Ni ce qui le soulagerait - d’en finir avec l’autre ou avec lui-même. »

     

    Quand B. est Benjamin, Layla prend soin de lui, panse ses blessures. C’est comme s’ils n’étaient plus que deux, alors, dans l’appartement. Deux corps qui s’apprivoisent après la violence, deux esprits qui échangent, se confrontent. Qui se pardonnent peut-être.

    Écrire au futur est donc possible, puisqu’il y a un après, un avenir.

    « Comment tu la regardes, la mer ? La vie qui vient et reflue, nous traverse, puis se retire ? Comment tu la regardes ? Et vers où ? Vers quel horizon - quelle ligne de fuite ? »

    Prenez le temps de lire ce livre, puis de le digérer à votre manière. Parlez-en autour de vous, car il soulève un flot de questions sur un sujet douloureux où les mots ont du mal à se frayer un passage.

     

    Pour acheter ce roman, cliquez par ici

     

    SAMEDI 14 NOVEMBRE

    de Vincent Villeminot

    Sarbacane, collection eXprim', 15.50€

  • BONNE ANNEE 2017!!!

    bonne année 2017 barracuda.jpg

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