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fanny chiarello

  • Une faiblesse de Carlotta Delmont (Fanny Chiarello) - Chronique de Guillaume #60

     

    Une faiblesse de Carlotta Delmont

    Fanny Chiarello

    L’Olivier – 18 €

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    Il y a un peu plus de deux années, nous avons reçu Fanny Chiarello pour son roman précédent L’Eternité n’est pas si longue paru chez L’Olivier. Elle nous racontait alors avec une finesse et une sensibilité rare une histoire de fin du monde peu ordinaire, dans une atmosphère douce-amère totalement à contre-courant des habituels poncifs hollywoodiens. Le plaisir que cette lecture et cette rencontre nous procurèrent nous amena donc à attendre impatiemment son nouveau roman. Et voici que vient de paraître Une Faiblesse de Carlotta Delmont !

    Fanny Chiarello nous y présente donc Carlotta Delmont, une cantatrice américaine au sommet de sa gloire, qui disparaît sans laisser de trace au lendemain de sa première date parisienne. Par un habile enchaînement de lettres et d’articles de presse, Fanny Chiarello cultive le mystère et entraîne son lecteur à la poursuite de la soprane perdue en dressant dans le même temps une savoureuse galerie de portraits. Puis surgit le coup de théâtre, dont je ne vous dévoilerai la teneur, qui ouvre sur une seconde partie plus lancinante et émouvante, où le tragique prend le pas sur l’intrigue.

    Bref, un très beau livre, une écriture superbement ciselée et un personnage épris de liberté dont la fragilité touche au plus profond.



     

  • L'Eternité n'est pas si longue (Fanny Chiarello) - Chronique de Guillaume #42

    eternite pas si longue.jpgL’Eternité n’est pas si longue

    Fanny Chiarello

    Editions de l’Olivier – 19€


    Nora est une jeune femme merveilleusement à fleur de peau. Curieuse de tout, surtout de détails qui n’ont d’importance qu’à ses yeux, souvent mélancolique, elle ne côtoie guère d’autres personnes en dehors de Pauline, son amoureuse, et de ses trois indéfectibles amis (Judith, Raymond, Miriam). Et encore, cette cohabitation s’avère parfois délicate tant sa vision du monde diffère. Il faut dire que Nora a côtoyé la mort, creusant du même coup un fossé entre elle et le reste de l’humanité.

    Arrive alors un pseudo-scientifique aux théories écologistes radicales prédisant la fin imminente du genre humain. La frontière entre Nora, ses petits carnets et les autres s’en verrait-elle abolie ? D’autant plus qu’apparaissent les premiers cas de variole…
     
    Une fin du monde aigre-douce, fort éloignée des clichés en vogue portés par le vacarme hollywoodien. Un sens du tragique hors du commun qui manie tour à tour l’émotion, l’humour, la cruauté. Une écriture belle et précise, parfois complexe, mais toujours juste.

    Gros, GROS coup de cœur.