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  • Cette terre promise de Erich Maria Remarque (Stock)

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    "À l'ouest rien de nouveau" m'avait beaucoup marqué, Cette terre promise m'a également beaucoup plu.

    Cette lutte immuable entre passé, vivaces et douloureux souvenirs, et futur, où règne la découverte et l'espoir mais aussi la question de l'exil et la tentative de recommencer, de revivre. Le tout, dans un New-York, bouillonnant de nationalités différentes - allemand notamment.

    Un livre somptueux !

     

    CETTE TERRE PROMISE

    Erich Maria Remarque

    Stock - 23€

     

    Pour l'acheter, car il est vraiment magnifique, c'est ici

  • L'homme qui avait soif (Hubert Mingarelli)- Chronique de Delphine #40

    L'homme qui avait soif

    Hubert Mingarelli

    Editions Stock- 16€

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    Dans ce roman, l'auteur nous raconte avec beaucoup d'humanité, un morceau de vie se don héros, Hisao. Nous sommes en 1946 dans un Japon sous occupation américaine.  Démobilisé depuis peu, Hisao est dans un train afin de rejoindre la femme qu'il aime. Une femme (seule personnage féminin de ce roman) qu'il ne connait pas mais avec laquelle il entretient une relation épistolaire depuis très longtemps. Dans sa petite valise, il a  un précieux cadeau pour elle.

    Lors d' un arrêt du train , il descend pour boire et ne peut plus s'arrêter avant d'avoir complètement étanché sa soif. Malheureusement le train repart sans lui, avec à son bord, sa valise et le cadeau. Il décide de rejoindre à pied la ville du terminus du train, espérant ainsi récupérer ses affaires aux objets trouvés. Cette quête, ponctuée de diverses rencontres, sera pour nous, l'occasion d'en savoir un peu plus sur notre héros, l'homme qui avait soif. Les péripéties de son voyage vont être l'occasion, au gré des souvenirs et des peurs, de nous raconter comment Hisao a combattu dans les montagnes de Peleliu, combattu l'ennemi, l'incertitude, la peur, l'obscurité et la soif.

    Par de courts chapitres, Hubert Mingarelli nous plonge avec beaucoup de poésie et de pudeur dans ce grand roman.

  • Les arbres voyagent la nuit (Aude Le Corff) - chronique de Camille #03

     

    LES ARBRES VOYAGENT LA NUIT

    Aude LE CORFF

    Stock - 19€

     

    Les arbres voyagent la nuit, Aude Le Corff, stock, littérature française, camille marion, m'lire, librairie

     

    « Manon semble lire dans ses pensées :

    - Alors, tu as emmené tes amoureuses sur la dune ?

    - Comment ? Euh, oui, certaines d'entre elles.

    - C'est mignon.

    Elle lui parle comme si c'était lui, le petit garçon.

    - Tu les as embrassées ?

    - Oui.

    - Vous aviez le vertige ?

    - Oui, pour différentes raisons !

    - Est-ce que vous pouviez toucher les nuages ?

    - Presque...

    - Les étoiles aussi, le soir ?

    - J'en ai rapporté plusieurs, dans mon sac à dos.

    Manon sourit à l'évocation de cette image. »

     

     

     

    Depuis que sa mère a quitté la maison en ne lui laissant qu'une lettre, Manon est devenue solitaire, parlant aux fourmis et aux chats, tandis que son père passe ses journées à attendre un signe de sa femme, sombrant dans la dépression et délaissant sa fille. La rencontre de la fillette avec Anatole, un professeur de français à la retraite, qui va l'apprivoiser en lui lisant Le Petit Prince va permettre à Manon de retrouver la joie de vivre et au vieillard un peu de compagnie et d'espoir. Autour de cette belle amitié se tissent les histoires de Pierre, le père de la fillette et de Sophie, sa tante. Ces quatre personnages décident alors de partir au Maroc pour retrouver Anaïs, la mère de la petite fille...

     

     

     

    Les arbres voyagent la nuit, c'est d'abord le récit d'une amitié, de deux êtres extrêmement seuls qui trouvent du réconfort et un peu de chaleur humaine en entretenant une relation simple et sincère.

     

    Grâce à tous ces existences qui s'entremêlent, Aude Le Corff aborde de nombreux thèmes dans ce premier roman : la relation enfant-vieillard bien sûr, mais aussi la dépression, la vie conjugale, tout en nous laissant voir comment la vieillesse est vécue par la société. Elle écrit sur les marginaux, les laissés pour compte. La lecture est fluide, les éléments de l'histoire se mettent en place progressivement et naturellement, tandis que le lecteur s'attache aisément aux personnages, présentés dans leur vulnérabilité, ce qui les rend plus touchants encore. Le Petit Prince fait office de guide tout au long du récit et l'histoire d'Anatole et Manon n'est pas sans rappeler celle du petit garçon et du renard.

     

     

     

    Les arbres voyagent la nuit, c'est un livre qui fait du bien ; positif et lumineux. C'est une histoire dans laquelle chacun tente de s'apprivoiser et de trouver sa place auprès des autres. Un joli roman de printemps pour les amoureux de la poésie (et les autres).