Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

chroniques de Serge

  • Présentation de romans à la librairie - mardi 14 nov

    rentrée littéraire.jpg

  • Sucre noir de Miguel Bonnefoy (Rivages éditions)

    sucre noir,miguel bonnefoy,librairie  mlire,chroniques de serge

    Vous rêvez de trésors, pépites et autres rubis ? Ne cherchez plus, en voilà une, juste sous vos yeux !
    Au XVIIIe siècle, le navire du richissime capitaine Henry Morgan s’est échoué sur la cime des arbres d’une forêt. Il va peu à peu s’effriter tel un sucre et disparaître dans les marécages de la région.


    Trois cents ans plus tard son trésor perdu fait encore rêver. A l'endroit supposé du naufrage plusieurs familles se sont installées. Elles vivent surtout de la récolte de la canne à sucre et de la fabrication de rhum. Parmi elles, la famille Otero, composée du père, de la mère et de leur fille unique, Serena.
    Un beau jour débarque un jeune homme, Severo Bracamonte, persuadé de devenir riche quand il aura mis la main sur le trésor de Morgan....


    Roman, conte philosophique ou même fable (mais qu’importe !) Sucre noir interroge sur les richesses tant objet de désir qu’objet maléfique !
    Un "grand cru", dont seul Miguel Bonnefoy a le secret, porté par une écriture sensorielle nous entraînant dans un festival de couleurs, de saveurs et de senteurs !


    A déguster sans modération !

     

    *******

    Sucre noir de Miguel Bonnefoy

    Editions Rivages

    9782743640576

     

    Si vous désirez acheter ce livre c'est ici

     

     

  • Opération Napoléon d’Arnaldur Indridason (Points Poche)

    opération napoléon,arnaldur indridason,polar,islandais,librairie m'lire,serge vessot

     

    Vous l’avez localisé sans problème ?

    Il était enfoui sous la glace […].

    Aucun accroc ?

    Rien d’important. Une équipe de sauveteurs de Reykjavik mène des exercices d’entraînement sur le glacier. Ils sont assez loin d’ici, mais deux d’entre eux ont eu la mauvaise idée de s’égarer dans notre secteur.

    Et ?...

    Ils ont perdu la vie dans un accident […].

     

    Que ne fallait-il pas voir ? Qu’est-ce qui a coûté la vie à ces deux sauveteurs ?

     

     

    Dans le blizzard islandais, en 1945, un avion allemand s’écrase dans le glacier Vatnajökull et disparait recouvert par la glace. Plusieurs expéditions américaines tenteront de le retrouver, en vain. Il ne sera redécouvert qu’en 1999, par hasard, grâce aux possibilités des puissants satellites et la fonte des glaces. Dans le plus grand secret, des militaires américains sont dépêchés sur place et tenter de l’évacuer en secret.

     

    En secret… Presque, puisque deux sauveteurs islandais, sortis pour tester leurs nouvelles motoneiges, surprennent cette étrange manœuvre dans le désert islandais. Ils sont rapidement réduits au silence, mais, avant de périr dans un étrange accident, l’un d’eux a pu contacter sa sœur, Kristin, devenu le témoin gênant à éliminer.

     

    C’est une véritable course-poursuite haletante qui s’engage entre des militaires liés aux services secrets américains, brutes et prêts à tout pour cacher les agissements troublants des Américains à la fin de la guerre, et Kristin, qui lancée sur les traces de son frère, cherche à connaitre et à faire éclater la vérité au grand jour.

     

    Une densité d'événements et de rebondissements qui nous entraîne jusqu’à la fin !

     

    ***

     

    Opération Napoléon d’Arnaldur Indridason (Points Poche)

    9782757862582 - 8.10 €

     

    Pour acheter ce livre c'est par ici

     

  • L’homme qui s’envola d’Antoine Bello (Gallimard)

    l’homme qui s’envola,antoine bello,gallimard,littérature française,rentrée littéraire,serge vessot,m'lire,librairie,laval

     

    La vie de John Walker a toutes les apparences du bonheur : dans son fief d'Albuquerque (Nouveau Mexique) il est le chef d'entreprise en pleine réussite, figure de l'économie localeet forme depuis vingt ans, avec sa femme Sarah, un couple envié et admiré, parents de trois beaux enfants. En bref, Walker a tout pour être heureux. Tout, sauf ce qui est le plus précieux à ses yeux : le temps. Pour rejoindre par moment ce temps qui lui manque, Walker imagine sa fuite et une mise en scène de sa mort. Simple imagination, simple fantasme jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus…

     

    Il met alors cette mise en scène en action et tout le monde le pense mort. Par prudence, la compagnie d'assurances dépêche un enquêteur afin de s'assurer de la réalité du décès de Walker qui va leur coûter 30 millions de dollars – on peut les comprendre…

    Cet enquêteur n’est autre que Shepherd, le meilleur dans son domaine et, très vite, il devine que Walker est toujours vivant...

     

    C’est un jeu du chat et de la souris qui nous est proposé dans lequel s'affrontent deux « cerveaux ». Un duel qui laisse place à l’observation, au calcul, à l’anticipation et aux feintes dans un rythme effréné.

     

    Un duel certes, mais Antoine Bello laisse également une part importante à l’aspect psychologique : trois voix (Walker, Shepherd et Sarah), trois voix où se mêlent les doutes, les frustrations, les envies, les conceptions du bonheur et de la notion de réussite – si subjective ! …

     

    Antoine Bello signe une course poursuite haletante qu'il est difficile de lâcher !

    ***

     

    L'homme qui s'envola

    Antoine Bello

    Gallimard - 9782070197385 - 20€

     

     

    Vous voulez acheter ce livre parce que la critique de Serge vous a plu, il vous suffit donc de cliquer ici

     

  • Les filles au lion de Jessie Burton (Gallimard coll. du monde entier)

    Les filles au lion, Jessie Burton,Gallimard, du monde entier, m'lire, littérature étrangère, serge vessot, librairie

     

    Après Miniaturiste (2015, Gallimard du monde entier), Jessie Burton nous plonge dans un roman complexe dont le centre du récit s’articule autour d’un tableau fascinant, longtemps disparu, mais mystérieux tant dans sa création que dans sa transmission…

     

    1936, Andalousie, à l’aube de la guerre civile espagnole, Olive est une jeune femme de 19 ans passionnée de peinture. Mais, en ces temps, le monde de l’art est un secteur essentiellement masculin et, malgré la présence de son père, Harold, dans le monde des marchands d’art, l’espoir de caresser la vie d’artiste et d’être reconnue est plus qu'illusoire.

    Dans ce petit village du sud de l’Espagne, la rencontre d’Olive et d’Isaac, peintre et militant communiste, va faire renaître ses espoirs d’artiste…

     

    1967, Londres, Odelle est une jeune femme originaire des Caraïbes qui rêve de devenir écrivaine. Mais difficile de faire sa place dans une société où le racisme est encore ordinaire et où la précarité est omniprésente. Odelle se résigne à prendre un travail de vendeuse de chaussures puis de dactylo dans une galerie de peinture. Dans ce lieu, il y fait la connaissance de Lawrie, un jeune homme charmant, qui est venu faire expertiser une toile d’origine mystérieuse…

     

    Deux intrigues qui se succèdent d’abord, puis se croisent, et enfin, s’éclairent l’une l’autre dans un roman qui interroge sur de nombreux thèmes : le rapport à l’art et la création, le processus créatif et – surtout – les femmes, sur leur identité féminine et leur place dans la société et dans le monde de l’art.

     

    Un goût du mystère prononcé, des personnages complexes, en proie à la société et aux tourments de l’Histoire portés par une écriture riche. Un récit romanesque parfaitement maîtrisé et intelligent.

     

    ***

     

    Les filles au lion

    Jessie Burton

    Gallimard coll. du monde entier

    9782070196975 - 22.50€

     

     

    Pour acheter ce livre et d'autres encore, cliquez ici

     

     

     



  • Ce que nous avons perdu dans le feu de Mariana Enriquez (éditions du sous-sol)

    CVT_Ce-que-nous-avons-perdu-dans-le-feu_1242.jpg

     Le démon du mal est l'un des instincts premiers du cœur humain. Edgar Allan Poe.

    Pourquoi vous parler d’Edgar Allan Poe ? Simplement parce que dans Ce que nous avons perdu dans le feu, on retrouve une certaine atmosphère, pesante, funèbre, macabre et intrigante. De là à atteindre le degré de Poe, peut-être pas encore. Mais il y a quelque chose ! A voir avec les prochains écrits !

     

    Une atmosphère pesante, funèbre, macabre et intrigante, certes ! Mais qu’est-ce que cela donne dans les faits ?

     

    Direction l’Argentine, le plus souvent dans la chaleur – météo ou climat de quartier – et puis quelques histoires – que l’on peut qualifier de – particulières, douze au total.
    En voici quelques exemples : l’histoire de la disparition d’un enfant des rues, le tout dans une ambiance nocturne, funèbre où règne la culture de la Santa Muerte ; des enfants qui se passionnent pour l’horreur, visitent des maisons hantées et ne sortent pas indemnes de ces expériences ; un fantôme d’un tueur en série qui se présente sur le tour touristique relatant ses faits et devient une obsession – presque – incontrôlable pour le guide ; une femme, fascinée par une tête de mort trouvée dans la rue, pousse au fur et à mesure son mari hors du lit puis hors des murs et va peu à peu s’oublier ; des adolescentes qui gagnent en folie en s’arrachant ongles et cheveux et dont la malédiction semble se transmettre ; des femmes qui s’immolent par le feu pour crier leur haine envers des hommes cruels ou tout simplement par attirance pour le feu…

     

    Un recueil de nouvelles piquantes donnant à la peur le premier rôle dans cette pièce de douze actes. Douze actes aux scènes sinistres où l’étrange croise l’effroi, le macabre s’unit à la terreur, l’horrible se mêle au lugubre. Une écriture contemporaine et parfois crue qui joue énormément sur la psychologie des personnages.

    La peur est latente, prête à bondir, parfois étrange et inexplicable mais le texte ne fait que flirter avec le fantastique sans jamais y tomber, car oui, peur, macabre, funèbre mais pas de monstre inventé, tout semble être déjà présent dans les « instincts premiers du cœur humain ».

     

    Chronique de Serge Vessot

     

    Ce que nous avons perdu dans le feu

    Mariana Enriquez

    Editions du sous-sol - 19

     

    Pour le découvrir, vous pouvez l'acheter ici

     

  • Cette terre promise de Erich Maria Remarque (Stock)

    20170220_144444.jpg

    "À l'ouest rien de nouveau" m'avait beaucoup marqué, Cette terre promise m'a également beaucoup plu.

    Cette lutte immuable entre passé, vivaces et douloureux souvenirs, et futur, où règne la découverte et l'espoir mais aussi la question de l'exil et la tentative de recommencer, de revivre. Le tout, dans un New-York, bouillonnant de nationalités différentes - allemand notamment.

    Un livre somptueux !

     

    CETTE TERRE PROMISE

    Erich Maria Remarque

    Stock - 23€

     

    Pour l'acheter, car il est vraiment magnifique, c'est ici