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  • coeur naufrage de Delphine Berthelon (éditions JC Lattès)

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    On n’est pas sérieux quand on a 17 ans.

     

    Dans son nouveau roman, Delphine Bertholon invoque les fantômes du passé, les secrets et les non-dits familiaux.

     

    Lyla et Joris avaient à peine dix-sept ans quand ils se rencontrent cet été-là sur la côté landaise. Un amour de vacances parmi tant d’autres.  Deux gamins de milieu social très différent, deux gamins qui n’auraient jamais dus se rencontrer. Pourtant tous deux partagent un père et une mère absente, un père et une mère abusifs . C’est d’ailleurs ce point commun qui va les rapprocher. Aujourd’hui Lyla a trente-quatre ans, vit à Paris et travaille comme traductrice pour une maison d’édition.  Une vie sans couleur et sans goût qui la persuade qu’elle est en train de passer à côté de quelque chose. Certainement, mais de quoi au juste ? Ces seules fréquentations sont son amant,  l’éditrice pour qui elle travaille et sa meilleure amie, qui collectionne les peluches pour les revendre sur internet et qui écoute sans se lasser ses névroses.  Jusqu’au jour où un étrange message sur son téléphone la ramène dix-sept ans en arrière sur cette fameuse côte landaise. Elle qui voulait enterrer et oublier une bonne fois pour toute son passé, va devoir faire face aux choix qu’elle a fait et à leurs conséquences.

     

    Delphine Bertholon continue d’explorer les blessures de l’adolescence et leurs incidences sur les existences de ses héros, héros auxquels on peut très vite s’identifier et pour lesquels nous avons une grande affection. Lyla et Joris auraient très bien pu être vous , moi, votre meilleur(e) ami(e). L’adolescence est une période compliquée dit-on. Vos choix feront de vous un adulte et cela, Delphine Bertholon l’a très bien compris.

     

     

    Coeur-Naufrage

    Delphine Berthelon

    Editions JC Lattès

     

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  • ENTRETIEN AVEC VINCENT CUVELLIER

    Vincent Cuvellier, écrivain & Co.

     

    Une bande dessinée (sa première pour les grands), un album poétique sur la paternité, un nouvel épisode de l’impertinent Emile, la réimpression de son documentaire sur les présidents de la république, un récit autobiographique décalé sur le statut de l’écrivain… Et puis l’ouverture à Bruxelles d’une bouquinerie Les Gros Mots… Le printemps sera particulièrement dense pour l’écrivain Vincent Cuvellier. L’occasion pour nous de faire un point avec lui sur son actualité.

     

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    Bonjour Vincent, vous publiez plusieurs ouvrages simultanément et une impression se dégage fortement de ces publications. Vous êtes, en tant qu’écrivain bien sûr, mais surtout en tant que personne, extrêmement concerné par les sujets que vous traitez (la paternité, l’écriture, la vie d’écrivain). Parlez-nous de votre projet  Je ne suis pas un auteur jeunesse ? Pourquoi l’écrire maintenant ? Quel message voulez-vous porter avec ce récit ?

    VC : Bonjour, ça fait longtemps que j’avais envie de parler de mon métier… l’écriture, c’est mon truc depuis que je suis tout petit, depuis que j’ai 17 ans je me faufile là-dedans, avec des hauts et des bas… j’avais envie d’en parler à ma manière, simplement, avec pragmatisme, mais aussi en râlant contre quelques trucs que je n’aime pas…

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    Avez-vous vu la situation d’écrivain changer depuis ce temps ? Etes-vous inquiet ou optimiste pour les années à venir ?

    VC : Je pense qu’il n’y a jamais eu autant de gens qui écrivent, et qu’un écrivain lambda n’a jamais été aussi mal payé… je pense qu’il devrait y avoir moins de livres publiés mais que ceux-ci soient mieux valorisés.

     

    Quel rôle dans votre livre jouent les personnages de Claude François, le Général de Gaulle ou Lino Ventura ?

    VC : Ils apportent un peu de recul… ils me disent quand je déconne, quand j’exagère, quand je m’énerve… ce sont mes amis imaginaires, quoi !

     

    Vous publiez également Mon fils qui est un long texte poème autour de la relation père-fils. D’où vous est venue cette envie et comment s’est déroulé le travail avec l’illustratrice Delphine Perret ?

    VC : Pour moi, ce livre, c’est la suite de « la première fois que je suis née »… je l’ai fait pareil, dans la même énergie… j’ai demandé à Delphine Perret, parce que c’est une des rares illustratrices qui n’a pas besoin d’auteurs : elle le fait très bien elle-même… du coup, quand elle illustre le texte d’un autre, c’est vraiment parce qu’elle veut le faire… on a travaillé comme je le fais toujours avec les illustrateurs : on discute bien du projet en amont, pour être sûr qu’on fait bien le même livre, et après, je laisse faire, n’intervenant que si besoin…

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    Vous avez conscience que c’est finalement assez rare cette relation auteur-illustrateur dans l’édition jeunesse ? Le travail que Delphine Perret a effectué sur votre texte est admirable de simplicité et de puissance. Comment l’avez-vous perçu ?

    VC : Ah mais pour moi, c’est tout à fait normal, c’est quelque chose que je défends depuis mes débuts… travailler avec un illustrateur et un éditeur, ça fait partie de mon job, autant que l’écriture elle-même… je fais des livres, en entier, pas qu’un texte. Et Delphine, je lui ai demandé d’illustrer mon texte, justement pour sa simplicité et sa sensibilité. Et puis, c’est une illustratrice qui écrit ses propres textes, si elle illustre d’autres textes, c’est qu’elle en a vraiment envie, qu’elle a un truc à dire avec.

     

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    Vous publiez également un nouvel épisode de la série Emile : Emile fait l’enterrement.

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    Comme toujours, le personnage est à la fois sans concession, impertinent et en même temps terriblement touchant. Etes-vous fier de la manière dont la série se développe et où vous l’emmenez histoire après histoire ? On a le sentiment que vous ne vous interdisez rien par rapport aux thèmes abordés.

    VC : Oui, pourquoi je m’interdirais des choses ? et c’est aussi parce que avec l’illustrateur et l’éditrice, nous sommes sur la même longueur d’ondes… Emile n’est pas tout à fait un personnage comme les autres… quand j’écris ses histoires, je dois me mettre à la fois dans un cadre de narration très strict, et dans une liberté très large… Emile, c’est un concentré de plein de choses de moi, de ma vie, de ma manière de voir plein de trucs… c’est un espace de liberté, j’en profite…

     

    C’est du coup assez jouissif pour les lecteurs que nous sommes de profiter également de cette liberté. Pourquoi d’après vous est-ce si rare ?

    VC : Ah pour plein de raisons… sans doute un certain conformisme… la liberté, c’est pas un truc qu’on obtient tout de suite, faut aller la chercher avec les dents… c’est aussi mon critère de choix numéro un pour choisir mes éditeurs…

     

    Enfin, on ne pouvait pas ne pas parler de l’ouverture de votre bouquinerie à Bruxelles, votre ville d’adoption. Elle s’appelle LES GROS MOTS (cela vous va bien je trouve). Dites-nous ce que nous pourrons y trouver ?

    VC : C’est une boutique et c’est aussi mon bureau : il y a des vieux livres, des plus récents, des jouets, des affiches, des dessins, mais que des trucs que j’aime bien… ça ressemble un peu à chez moi, mais un chez moi où on peut rentrer et acheter les trucs… l’autre jour, j’ai entendu des jeunes femmes qui sortaient en disant « ohlala, qu’est-ce que c’est mignon ! » C’est cool !

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  • Un cri sous la glace de Camilla GREBE (Calmann Lévy)

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    Dans le genre polar, les pays nordiques et particulièrement la Suède ont leurs lettres de noblesse. C’était sans compter sur Camilla Grebe, qui signe ici son premier roman écrit toute seule (elle est déjà connue dans son pays pour des textes écrits à quatre mains).

     

    Emma est une jeune suédoise qui cache un secret : elle entretient une relation amoureuse avec son patron, Jesper Orre, riche homme d’affaires controversé, accusé de corruption et de harcèlement sexuel entre autres. Elle ne doit donc surtout pas ébruiter leur relation. Mais, quelques jours après leurs fiançailles, Jesper disparaît et le corps d’une femme, dont la tête a été découpée, est retrouvé dans sa villa. Peter, policier abîmé par la vie et Hanne, profileuse, sont chargés de l’enquête.

    Cela faisait dix ans qu’ils n’avaient pas travaillé ensemble. A l’époque, ils enquêtaient sur le meurtre d’un homme qu’ils n’ont jamais résolu. Peter et Hanne avaient aussi eu une relation amoureuse, qui avait échoué à cause de Peter. Bien évidemment leurs retrouvailles sont un peu tendues surtout que leur enquête réveille de vieux souvenirs.

    Au fil du roman, il s’avère que chaque personnage cache des zones d’ombre. Camilla Grebe a l’art de nous manipuler et nous offre un polar qui maintient le suspens jusqu’à la dernière page.

    La relève est donc assurée !!

     

    chronique de Delphine Bouillo

     ****

    Un cri sous la glace

    Camilla GREBE

    Editions Calmann Lévy - 21.90€

     

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  • Collection Mes promenades sonores de Agnès Chaumié & Eva Offredo(Didier jeunesse)

    Alors que le marché des livres à puces (comprenez les livres où le jeune enfant appuie lui-même sur une puce sonore, aucun lien donc avec des livres de chien ou de chat…) explose, les éditions Didier Jeunesse parviennent à nous surprendre avec une très belle collection, « Mes promenades sonores », de loin la plus poétique de ce secteur.

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    À l’origine de cette collection, nous retrouvons Agnès Chaumié, musicienne et chanteuse bien connue pour son travail dans l’association Enfance et Musique.

    Elle a notamment réalisé des albums devenus classiques comme Rondes de nuit, Mon Petit Doigt m’a dit ou plus récemment Je chante avec mon bébé (tous publiés par l’association Enfance et Musique).

    Elle revient cette fois avec un projet pour les plus petits où elle propose une approche poétique et sensitive de la musique et des sons.

    Les quelques pastilles sonores que l’enfant va découvrir avec ses doigts vont le faire voyager et l’emmener là où l’imaginaire des images le conduiront.

     

    Dans Voyage en mer par exemple, c’est l’univers marin qui est suggéré par ces instants sonores entre bruitages et musique. Tout cet univers fonctionne évidemment grâce aux sons proposés mais également grâce à l’illustration.

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    Il faut féliciter ici Éva Offredo qui a merveilleusement réalisé ces images à la fois poétiques et simples. Le résultat est somptueux et d’une douceur reposante. Il annonce de beaux moments d’intimité avec les tout-petits.

     

     

    Dans la forêt / Voyage en mer

    Agnès Chaumié & Eva Offredo - Didier jeunesse

     

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    Cet article est paru dans la revue Page des libraires

     

  • STABAT MURDER de Sylvie Allouche (Syros)

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    Quatre jeunes pianistes disparaissent sans laisser de traces à la veille d’un tournant décisif pour leur carrière musicale. Un thriller haletant et rythmé.

     

    Pour Valentin, Matthis, Mia et Sacha, la pression commence à s’intensifier et ils doivent redoubler d’efforts pour parvenir au sommet de leur discipline, le piano. Ils préparent tous les quatre un concours national d’une grande renommée qui leur permettra d’assurer leur avenir professionnel. Ces adolescents ont très peu d’amis et passent tout leur temps libre à travailler avec acharnement, absorbés par leur passion commune. Pour rien au monde ils ne louperaient une séance d’entrainement. Alors comment expliquer leur disparition soudaine et totalement inattendue un matin où ils devaient se rendre à un de leur cours au Conservatoire national supérieur de musique classique ?

     

    Stabat Murder est un véritable page-turner, roman policier intense et psychologique. Nous sommes pris dès le début dans les filets d’une intrigue captivante où les indices sont livrés au compte-goutte et le suspense est de plus en plus tenace. La commissaire chargée de l’affaire est vite confrontée à un manque de preuves et chaque minute qui passe met la vie des adolescents en danger. Sylvie Allouche arrive à nous tenir en haleine jusqu’aux toutes dernières pages et nous offre une fin à la hauteur de nos attentes !

     

     (chronique parue dans le n°183 de la revue Page des libraires)

     

    Si vous avez follement envie de lire ce thriller, c'est par ici pour l'acheter !

     

    Stabat Murder

    De Sylvie Allouche

    Syros - 15,95 €

  • Lectures de Simon au Théâtre - mercredi 05 avril à 17H

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    Au programme des lectures


    "Elle est bonne" de Jean Gourounas - L'Atelier du Poisson Soluble


    "Dis ours tu dors" de Jory John et Benji Davies - Illustrator - Little Urban


    "Son chat-chat à sa chouchoute" de Agnès de Lestrade et Clothilde Delacroix - Éditions Sarbacane


    "Odile" de Marie Dorléans - Seuil Jeunesse


    "Le loup de viendra pas" de @Myriam Ouyessad et Ronan Badel - Éditions de l'Élan Vert