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C'est vraiment très très cool de recevoir bientôt Chloé Wary pour une rencontre autour de sa bande dessinée CONDUITE INTERDITE publiée chez Steinkis. A la librairie (et dans bien d'autres endroits) nous avons tous adoré sa façon d'aborder ce sujet bien épineux.
En Arabie Saoudite, les femmes n'ont pas le droit de conduire et Chloé Wary raconte l'histoire d'un collectif de femmes qui refusent cela et ont décidé de se battre pour leurs droits.
Cela donne de très belles pages comme celles-ci :
Alors si vous voulez en savoir plus... venez rencontrer Chloé Wary !
Nour et Domitille ne se quittent pas depuis leur enfance. Aujourd’hui, alors âgées de 16 ans, elles vivent leur vie à toute vitesse : soirées, alcool, drogues, drague qui dérape… Mais leurs aventures, qu’elles voudraient trépidantes, sont justes teintées de désespoir et traduisent un cruel besoin d’exister. Dom est en recherche permanente d’amour et d’attention, que ses parents n’ont pu lui donner. Elle cherche donc les regards des hommes, mais se sent sali dès que des mains la touchent. Les deux jeunes filles, inséparables, malgré les disputes et la rancœur, sont liées coûte que coûte, dans la joie comme dans la tristesse, à la vie à la mort.
Un récit fort et troublant qui ne laisse pas indifférent. On en ressort vaguement mal à l’aise, les dernières pages ne laissant peu de doute sur le dénouement de l’histoire. Dans cet album, les couleurs vives aveuglent le lecteur, tout comme la détresse des personnages qui cherche à s'échapper des corps par tous les moyens possibles.
Paul, en vadrouille dans la cambrousse, est à la recherche d’un acolyte pour un mauvais coup. Il finit par se faire doubler, prend une balle et est laissé pour mort. Mais il n’en est rien. S’ensuit une course-poursuite des plus rocambolesques…
Voici un polar mené tambour battant qui n’est pas sans rappeler les classiques dialogués par Audiard. Entre bourre-pifs et flingueurs maladifs, on baigne joyeusement dans le banditisme à la papa plein de gouaille et de morgue macho. Un régal !
Quand on ouvre cette bande dessinée, on est tout de suite frappé par la beauté de l’illustration. Les couleurs sont admirablement bien choisies et cela crée une ambiance particulière. Le scénario est tout aussi original et nous entraîne dans un Paris complètement revisité, où la magie existe.
Dans ce premier tome, nous suivons le personnage de Magda, une jeune sorcière arnaqueuse qui possède en réalité un pouvoir incommensurable. Elle va donc être recherchée par des forces occultes et par la police des sorcières. Un contexte social bien pensé où les sorcières et sorciers sont particulièrement mal vus. On prend un réel plaisir à suivre les aventures de cette jeune héroïne qui aura du fil à retordre...
Un très bon premier tome qui nous fait attendre la suite avec impatience.
L'histoire se déroule dans le japon médiéval, en compagnie d'un samouraï blanc et aveugle qui ne porte pas de nom mais qui possède une grande puissance. Cet infirme est accompagné par l'esprit de son maître qui est un raton laveur grincheux. Après avoir dévasté une taverne les deux compères vont rencontrer une jeune et jolie serveuse Maï, qui va les accompagner dans leur quête de vengeance.
Si vous êtes amateur de BD d'action complètement décalée, Blind Dog est fait pour vous. Les auteurs nous régalent en parodiant tous les classiques asiatiques. Tout y est présent : des combats épiques et même complètement improbables, des techniques hallucinantes avec des noms loufoques.
Au final, c'est vraiment très drôle. Comme les dessins modernes et très fluides de Redec collent parfaitement à l'ambiance, cela nous donne un premier tome extrêmement plaisant.
Une aventure totalement délirante qui comptera normalement trois tomes.
Quand Loïc Sécheresse s’attaque à la Guerre de Cent Ans, il nous livre Heavy Metal, un album décapant où la vie chevaleresque prend des airs de rock’n’roll attitude.
Heavy metal est le premier récit complet de Loïc Sécheresse sans Stéphane Melchior-Durand, son comparse scénariste de toujours. C’est sur le web, avec un album de strips bien enlevé intitulé Tozoïd et Vula, qu’a débuté leur fructueuse collaboration. S’ensuivirent Raiju et Raiden, deux histoires situées dans le Japon médiéval où de foudroyants chats samouraï, tout droit sortis du bestiaire mythologique nippon, emportent tout sur leur passage. Ces deux albums parus dans la collection Bayou de Gallimard voient déjà le dessin de Sécheresse se fluidifier et, renforcé par une couleur énergique, acquérir beaucoup de puissance et de mouvement. Loïc Sécheresse et Stéphane Melchior-Durand publièrent également ensemble Hécate et Belzébuth chez Manolo Sanctis, une histoire d’amour passionnée et joyeusement destructrice entre ces deux personnages encore une fois issus de la mythologie infernale.
Dans Heavy Metal, si la figure historique est bien Jeanne d’Arc, c’est le chevalier La Hire dont on va suivre les pérégrinations. Il va ainsi, combattant, saccageant, prenant tout ce dont il a envie. Quand soudain tombe du ciel un miracle en la personne de Jeanne. La pucelle d’Orléans réussit en effet à domestiquer une horde de chevaliers, dont La Hire, tous bourrés de testostérone et ne quittant leurs armures dégoulinantes de sang pour forniquer à tout va. Sa foi sans faille conquiert le cœur de ses brutes qui, tels des groupies hystériques, vont lui vouer fidélité jusqu’à la mort. Mais l’Histoire – et surtout les Anglais – ne lui accorderont pas le même respect et, si c’est le corps de Jeanne qui brûlera sur le bûcher, la raison de La Hire sera tout aussi consumée…
Tout commence dans une ville oubliée des hommes : L’hyperboré.
Un enfant, dès qu'il boit ou mange, recrache un caillou. Cela l’amuse un moment et puis il s’en lasse et arrête de manger. On découvre alors qu'il n’a aucun besoin vital. Il est l'homme immortel. Ce jeune garçon grandit et devient roi. Débute donc l’histoire d’un roi immortel qui s’endormit pendant 1000 ans.
On avait déjà vu le dessin de Mathieu Bablet dans La belle mort et dans le 2e tome de DoggyBags. Ici, il revisite la mythologie grecque : les harpies dévoreuses d’hommes, Talos le géant, la création de Héphaïstos et les cyclopes fils de Poséidon. On y croise des dieux, protégeant ou mettant notre héros à l'épreuve, des hommes, des femmes, des monstres. Toutes ces rencontres vont rythmer le voyage de notre immortel qui n’a lui qu’une seule volonté : Atteindre l’olympe.
Une œuvre profonde et magique qui nous replonge dans l’univers incroyable de la Grèce antique. On y suit ce héros, qui se questionne en permanence, à la recherche de son passé. C’est un personnage torturé auquel on s’attache, tout ça dans un monde rempli de clins d’œil et de fantaisie.
La librairie M'Lire est partenaire de l'opération 48H BD.
Les 5 et 6 avril, venez nous demander 1 BD gratuite (dans la limite des stocks disponibles)
En collaboration avec les éditions Bamboo, Casterman, Dargaud, Dupuis, Fluide Glacial, Grand Angle, Jungle et Le Lombard, nous vous proposons de découvrir gratuitement l'un des 8 albums suivants*:
Prenez une petite pincée de classique (Alice évidemment). Ajoutez une bonne dose d’humour (sans aucune modération) avec un zeste d’aventure. Accompagnez le tout d’un récit décalé et savoureux. Mélangez, patientez… et vous obtiendrez une bande dessinée prête à être dévorée.
Alice, la pauvre petite, se retrouve, sans savoir pourquoi ni comment, au pays des singes, celui même qu’avait habité Tarzan avant de se faire la malle. Les singes, pas très intelligents, vont confondre Alice et le roi de la jungle ce qui ne va évidemment pas plaire au tigre, le nouveau roi…
Avec un scénario plein d’humour et un dessin super efficace, les deux auteurs de la série Captain Biceps signent ici une excellente BD jeunesse.
Si certaines personnes forcent l'admiration, Mark Siegel fait partie de celles-ci. En effet, non content d'être le reponsable éditorial des éditions new-yorkaises First Second qui publient aux États Unis Joan Sfar, Lewis Trondheim, Gipi ou encore Emmanuel Guibert, Mark Siegel est également l'auteur d'un remarquable roman graphique intitulé Sailor Twain ou La Sirène dans l'Hudson.
Dans ce copieux livre entièrement réalisé au fusain entre 5h et 8h chaque matin avant d'aller au travail (véridique !), Mark Siegel raconte les aventures d'Elijah Twain, capitaine d'un bateau à vapeur navigant sur l'Hudson, qui découvre un jour une sirène blessée sur le pont du Lorelei. Bientôt séduit par la créature, il va bientôt découvrir combien il est dangereux de côtoyer de tels êtres d'autant plus qu'il est loin d'être le seul à subir leur charme...
Vous aussi, plongez-vous (ah! ah!) dans ce magnifique album, vous serez emportés à coup sûr par son magnétisme.
Après Kiki de Montparnasse, Catel et Bocquet signent un nouveau petit chef d'oeuvre avec la biographie illustrée de Olympe de Gouges, femme de lettres et polémiste, mais surtout femme au caractère tranché en avance sur la société. Pour beaucoup elle incarne le début du féminisme.
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PABLO T01 (Clément OUBRERIE & Julie BIRMANT)
Dargaud - 16.95 €
Les premières années de la vie parisienne de Pablo Picasso. Pas encore reconnu, on y voit un jeune espagnol fougueux et colérique, mais terriblement déterminé. Il rencontre son premier grand amour, Fernande et va peu à peu cotoyer le milieu artistique parisien...
Superbement dessiné et raconté par le dessinateur de Aya de Yopougon !
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GRAND PRIX (MARVANO)
Dargaud - 13.99 € le tome
Une excellent série en trois volumes qui retrace l'histoire des écuries et pilotes allemands à la fin des années 30. On y voit la montée du nazisme et l'utilisation que vont faire le régime des développements technologiques de l'automobile.
Une ligne claire hyper efficace et un très bon scénario !
En s’installant dans sa « riante cité médiévale », Tranche-Trognes est loin d’imaginer à quel point il lui sera difficile d’accomplir son office de bourreau. En effet, en plus de s’emparer de son petit cœur, la jolie Abigaëlle, sorcière de son état, va prendre un malin plaisir à lui faire perdre la tête en l’empêchant de couper celle de ses clients. De bourreau, Tranche-Trognes va vite devenir le bouffon du village !
Il n’est guère difficile de reconnaître la patte facétieuse de Christian Jolibois dans les aventures rocambolesques de ce ridicule artisan bourreau. Cet auteur prolixe est capable de faire mourir de rire les plus jeunes (et les autres aussi !) avec ses mises en scène loufoques. Et pour ceux qui résistent à ce délicieux supplice, les personnages parfaitement croqués par Joëlle Passeron leur arracheront leur dernier râle de plaisir ! Bref, que voilà du travail bien exécuté !
Gros gros coup de coeur pour cette première BD de la dessinatrice Audrey Spiry.
Venant de l'animation, Spiry utilise une technique très affirmée et très originale, avec une maîtrise rare pour un premier opus. Maniant avec un réel talent une palette de couleurs très vives, elle arrive à nous surprendre et nous intriguer. Pour se donner une idée, ceux qui aiment Bastien Vivès (pour le mouvement et la narration) ou Brecht Evens (pour l'utilisation des couleurs) devraient apprécier.
Au niveau de l'intrigue, elle parvient à nous tenir en haleine avec un très beau et étonnant moment de vie. Un groupe d'amis part passer une journée dans les montagnes pour faire du canyoning. Au gré de leur descente des rapides, il s'agira surtout de percevoir les caractères de chacun et de suivre plus particulièrement les questionnements de Juliette qui profite de ces moments de solitude pour réfléchir sur sa vie en général. On se doute qu'il va se passer quelque chose, on sent monter l'intrigue et pourtant jamais vraiment l'histoire ne s'emballe. Mais cela ne se fait aucunement au profit de l'intérêt. C'est justement cette lenteur puis cette tension et à nouveau cette sensation de renfermement (comme le courant de la rivière) qui donne cette originalité si intéressante au récit.
Le mélange de ce dessin et de cette narration tout aussi originales l'un que l'autre font de cette première bande dessinée une véritable réussite. Comme pour les premiers Vivès parus dans la même collection on a envie de dire : "On en veut encore !!!"
Septembre 1947, le capitaine Bertaux, un de ces soldats chargés de ramener l’Indochine rebelle dans le giron français, vient prendre garnison dans la jungle hostile. Très vite dépassé par la pression de l’ennemi et de ses hommes, le capitaine se laisse aller à prendre pour concubine une séduisante jeune femme pourtant fort suspecte. Dès lors, son allégeance au drapeau va peu à peu flancher pour laisser place à un délire fébrile.
Même s’il nous plonge dans un univers inquiétant par le biais d’un personnage s’éloignant du réel, Clément Baloup signe ici un scénario finalement très crédible. On imagine en effet aisément toutes les difficultés pour ces hommes à garder la tête froide dans un environnement aussi déstabilisant. Coup de cœur également pour le graphisme très « synthétique » et coloré de Mathieu Jiro qui fait des personnages autant de pantins malmenés dans ce monde étrange…
Tu Mourras moins bête T01 La science c'est pas du cinéma!
Marion Montaigne
Ankama 14,90€
De plus en plus d'auteurs de BD mettent en ligne leurs planches sur leur blog avant de les publier sur support papier. Marion Montaigne fait partie de ceux là puisqu'à la base Tu mourras moins bête est né sur internet http://tumourrasmoinsbete.blogspot.com. Cela fait plusieurs années que nous suivons et apprécions le travail de Marien Montaigne. Nous l'avons notamment reçu lors du salon Quai des Bulles en octobre dernier. Toujours pleine d'humour elle a publié plusieurs BD en jeunesse: La vie des très bêtes (BD Kids), Panique Organique (Sarbacane) ou Le cafard (Lito).
Dans cet ouvrage, elle se grime en professeur Moustache (« la fille illégitime d'Albert Einstein et de Stephen Hawking ») et s'attèle à la tâche, et non des moindres, de répondre à des questions plus loufoques les unes que les autres. « La science c'est pas du cinéma! », en effet notre prof Moustache va disséquer et dénoncer les aberrations scientifiques véhiculées par les films et séries hollywoodiens ! Films d'action, science fiction, séries TV, tout va passer à la moulinette. On apprendra entre autres que la congélation humaine est impossible, que si on tire avec un fusil à pompe d'une seule main (comme Bruce Willis) on finit le bras arraché, que si les sabres laser existaient ils seraient sans fin ou encore que la série Les experts à Miami est une grosse blague... Le titre ne vous ment donc pas, vous allez apprendre des choses à travers des gags plus drôles les uns que les autres.
Quel délice de voir s'écrouler les absurdités qu'on nous rabâche dans les films à gros budget...
C'est donc une BD très réussie que nous signe Marion Montaigne avec un coup de crayon qui va à l'essentiel et des vannes qui font mouche à tous les coups! Non seulement vous mourrez moins bête mais vous pourrez également vous la jouer en soirée, c'est pas rien!
ill : Guillaume Long / scénario : Christophe Nicolas
Didier jeunesse - 10.90 €
C’est avec un immense plaisir que j’ai pu découvrir en avant-première le nouvel album de Tétine Man et je n’ai qu’une seule chose à dire : EXTRA ! Ce deuxième tome se dévore toujours avec autant de plaisir et malheur à ceux qui voudront prendre sa tétine !! Il fait beau, il fait chaud, le départ en vacances est proche et vous vous dites que même Tétine Man ne peut supporter des heures de voiture, dans les bouchons et sous le soleil. Hé bien… SI!! Tétine Man est de cette trempe-là. Oubliez les 7h D’Henri Dès et le fameux « C’est quand qu’on arrive ?» répété toutes les 5 minutes, le petit bonhomme adore le chemin des vacances et il ne se plaint pas. Mais le hic (Oui il y en a un comme même) c’est que so chez lui, plus aucun enfant ne vient lui chercher des poux à lui et a sa tétine, en vacances c’est une autre histoire… La pauvre petite fille de l’aire de jeu va se moquer de lui et sa tétine, la malheureuse. Tétine Man arme « son regard de Tétine Man » très impressionnant, la jeune fille est terrassée, vaincue. Mais le pire, rendez-vous compte, la monitrice du club de vacances Sandrine va essayer de faire retirer la tétine à notre petit regard de braise… Le match Sandrine vs Tétine Man est lancé.
Fidèle au premier tome, Tétine Man est le plus fort reste dans l’esprit mi B.D mi album. Et on adore!
Cyril Pedrosa, on le connaît, on avait déjà adoré Trois ombres (publié chez Delcourt en 2008) ! Mais là avec Portugal, c'est un véritable chef d'oeuvre qu'il nous offre.
D'un format atypique (taille classique d'une BD franco-belge mais pagination d'un roman graphique - plus de 260 pages), Portugal est de cette trempe de BD qui se lit, se relit et s'installe immédiatement dans les catégories : Indispensable ! Classique ! ou A lire absolument ! On imagine déjà les post-it à mettre dessus à la librairie...
Ce qui touche dans cette BD c'est d'abord le dessin. On sent Pedrosa à son aise dans ce style à la fois très travaillé et admirablement lâché. Après Trois ombres, il y a rajouté une touche importante qui prend tout son sens ici : la couleur. Avec l'aide de Ruby, il nous propose une gamme de couleurs superbement maîtrisée, souvent proche de la bichromie, qui tendent vers le sépia et qui renforcent un sentiment de nostalgie ou de vague à l'âme qui traine dans l'album.
Et puis il y a le scénario : admirable, émouvant, somptueux. Pedrosa nous entraine dans un récit où on ne sait jamais trop où est la part de fiction et celle de l'autobiographie. Simon Muchat, le personnage principal, est un dessinateur de BD un peu en panne d'inspiration. Il est invité sur un salon au Portugal et il va alors profiter de cette opportunité pour replonger dans de vieux souvenirs, qu'il pensait oubliés. Du mariage chez une cousine qu'il a perdu de vue, de ses déboires amoureux au récit de son voyage au Portugal, on suit avec passion le déroulement de la vie, somme toute assez banale, de ce personnage attachant. Il y a dans cette BD des réflexions sur la famille, l'amour, la quête d'identité bien sûr, les racines... Il y a surtout la vie, celle de tous les jours, celle qu'on a envie de vivre avec les autres, que ce soit la famille ou les autres gens. Et c'est là où Pedrosa est très très fort. Il signe avec Portugal, un récit simple, beau et émouvant puisqu'il est basé sur tout ce qui n'est pas extraordinaire, sur ce qu'on est chacun, sur la vie tout simplement.
Portugal est déjà un classique pour nous, à mettre précieusement à côté des Pillules bleues de Peeters, Blankets de Thompson ou Petit Christian de Blutch...
Et voici, pour vous donner envie la bande annonce de la BD :
Pour tous ceux qui aiment l’heroic fantasy, c’est par ici ! Pour tous ceux qui aiment les récits animaliers, c’est par ici ! Pour tous ceux qui aiment la BD d’aventure, c’est par ici ! Pour tous les nostalgiques des vieux cartoons Disney, c’est…
Vous l’aurez compris, on a adoré ce premier volume des aventures d’Atlas et Axis. Comme dans toute bonne histoire, les personnages possèdent des caractéristiques propres ce qui permet de s’attacher pour des raisons différentes à ces deux personnages. On va donc suivre les aventures d’Atlas qui est un grand lévrier, élégant, courageux et réfléchi et d’Axis, qui lui, est petit, très impulsif.
Au retour d’un voyage, Atlas découvre que son village a été détruit par des vikiens, des chiens du nord. Il décide alors de partir avec Axis à leur recherche. L’aventure démarre ainsi et va nous entrainer dans une bien belle épopée. La complexité du scénario et l’ambiguïté des personnages (même nos héros sont obligés de faire preuve de cruauté dans leur vengeance) destine cette bande dessinée à des enfants déjà grands. Le dessin magnifique de Pau est un pur régal et on attend avec impatience la suite de ces aventures.
Chaque nouvel album de Polo est un plaisir non dissimulé. C’est donc avec beaucoup de bonheur que nous accueillons cette nouvelle aventure du petit chien malin. Cette fois-ci, Polo va partir à la recherche de son amie Lili. Il va alors, comme il a pris l’habitude, vivre des aventures assez fantastiques pour la retrouver. Que dire de plus ensuite, si ce n’est que le résultat est tout simplement superbe.
La force des albums de Régis Faller repose sur leur simplicité et leur efficacité. Sans textes ni bulles, les aventures de Polo, pourtant découpées en cases de bande-dessinée, sont simples à comprendre, accessibles à tous et ont, en elles, une grande poésie et une grande liberté. Grâce à cela, on se laisse aisément porter par l’histoire. La lecture à deux s’effectue donc avec beaucoup de plaisir, comme une aventure inventée en commun dont la trame serait déjà écrite. On aime décidément Polo et nous vous conseillons cette expérience à vivre et revivre encore…
Toutes les images sont tirés du site de Régis Faller Chez Polo. Allez-y vite , c'est absolument fabuleux !!!