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m'lire - Page 12

  • Conférence de Jean-Marc Moriceau

    Dans le cadre de l'exposition "Loup, y es-tu" au Centre Initiation Nature

    Nous vous invitons à la conférence de Jean-Marc Moriceau

    "L'homme contre le loup, une guerre de deux mille ans"

    Mercredi 14 septembre à 20h

    au Centre Initiation Nature

    Allée du centre aéré

    Bois de L'Huisserie

    Jean-Marc Moriceau est professeur à l'université de Caen et spécialiste de l'histoire des campagnes. Il conduit une enquête européenne sur les relations entre l'homme et le loup et a publié de nombreux ouvrages, dont notamment Histoire du méchant loup (Fayard 2007) et L'homme contre le loup, une guerre de deux mille ans (Fayard 2011)

    Pour tous renseignements, vous pouvez contacter la librairie au 0243530400

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  • Le premier défi de Mathieu Hidalf (Christophe Mauri) - chronique de Simon #102

    le-premier-defi-de-mathieu-hidalf-232379.jpgLe premier défi de Mathieu Hidalf de Christophe Mauri

    Gallimard jeunesse -13 €

     

    Mathieu Hidalf a dix ans. Et comme tous les ans, cela tombe en même temps que l'anniversaire du roi. Mais Mathieu n'est pas célèbre pour cela. Il est surtout connu dans tout le royaume parce qu'il est devenu très jeune un véritable prodige de la bêtise. Il en a fait presque un art. Et, année après année, tout le monde l'attend, la bétise la plus énorme, celle qui gâchera l'anniversaire royal et qui fera parler d'elle au moins l'année suivante. Des paris sont même lancés. Parviendra-t-il à faire mieux que sa bêtise des huit ans. Son père lui avait alors infligé une punition mémorable. Évidemment, il a un plan. Évidemment, cela ne se passera pas comme il avait prévu...

    Christophe Mauri qui avait déjà publié à 16 ans la trilogie L'épée des morts (Belem - épuisée) signe avec cette série un très beau roman de fantasy pour les plus jeunes. C'est bourré d'humour, ça se lit très vite et on s'attache très vite aux personnages. Christophe Mauri a un style, une vraie écriture. Bref, c'est fichtrement efficace !

  • L'anneau de Salomon (Jonathan Stroud) - chronique de Simon #101

    anneau de salomon, bartimeus, albin michel, wiz, simon roguet, m'lireBartimeus - L'anneau de Salomon de Jonathan Stroud

    Albin Michel Wiz - 17 €

    sortie le 5 octobre

     

    Jonathan Stroud, l'auteur de la trilogie Bartiméus, nous a fait peur. A la fin - épique - du troisième épisode, on avait peur de ne plus jamais revoir le magnifique, l'insupportable, le sarcastique djinn Bartiméus. Il revient enfin, presque 3000 ans plus tôt, à Jerusalem au temps du grand roi Salomon. Et il est en très grande forme !


    Dans la trilogie, Bartimeus n'avait cesse de vanter sa position haut placée aux côtés du grand Roi Salomon, roi d'Israel. On va donc le retrouver à cette époque dans une aventure menée tambour battant. Bien sûr, Jonathan Stroud a gardé les principaux éléments qui faisaient la richesse de sa trilogie initiale mais on sent qu'il gagne en maturité dans son écriture. On retrouve tout de même l'humour plus que grinçant du Djinn, c'est ce qui fait toute la saveur de l'écriture de Stroud. Tout comme dans la trilogie également, Bartimeus va avoir une relation ambigüe avec un humain. Ici c'est la jeune Asmira, une fille intrépide au service de la reine de Saba qui va prendre une importance inattendue et différente de celle que pouvaient avoir Nathaniel ou Kitty. Enfin, on retrouve les fameuses notes de bas de page, chères à Stroud, qu'il utilise encore une fois au profit de Bartimeus qui peut faire éclater tout son humour sarcastique !

    Jonathan Stroud nous offre encore une fois de la grande fantasy décalée. C'est drôle, c'est percutant. Cela change de ce qu'on lit habituellement. On en veut encore !

     

    et pour ceux qui ne l'avaient pas encore vue, je remets l'interview vidéo que j'ai réalisée pour Albin Michel lors de la venue de Jonathan au salon des étonnants voyageurs à Saint-Malo.

  • Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère ? (Susin Nielsen) - chronique de Simon #100

    Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère ? de Susin Nielsen

    Hélium -13.90 €

     

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    Les parents de Violet sont séparés depuis que son père, réalisateur pour la télé, est parti de la maison avec Jessica, une actrice, blonde, jeune, jolie... Un vrai cliché. Depuis, Violet, sa soeur et sa mère ont fondé la Soirée Officielle des Femmes Gustafson. Cela se passe le vendredi soir et selon la règle n°1 : tous les hommes sont interdits ! Un vendredi soir pourtant, sa mère va répondre au téléphone à Dudley, qui parait pourtant tout aussi loser que ses précédents flirts... La jeune fille décide alors de prendre les choses en main !

    Susin Nielsen nous propose une comédie familiale très réussie. On imagine très vite son adaptation pour le cinéma indépendant américain. Prenant systématiquement le revers des clichés qu'il cotoie pourtant à chaque instant, on se laisse prendre par ce roman léger et efficace. Les personnages, surtout, sont particulièrement réussis !

  • Le Turquetto (Metin Arditi) - Chronique de Bérénice #18

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     Le Turquetto de Metin Arditi

    Actes Sud 

    19,50 €

     

     

              "Il existe au musée du Louvre un portrait attribué à Titien, intitulé L'homme au gant, qui présente une curiosité." Suite à différentes analyses effectuées sur le tableau, il semblerait que celui-ci ne soit pas l'oeuvre du célèbre peintre mais la seule restante d'un des plus grands artistes de la Renaissance Vénitienne...

    C'est à partir de ce postulat que Metin Arditi a construit son nouveau roman, nous entrainant sur les pas de ce peintre mystérieux.

     

              Constantinople, 1531. Elie est un jeune garçon juif possédant un réel don pour le dessin. Sans cesse en train de croquer tout ce qu'il voit, il ne peut s'empêcher de coucher sur le papier chaque nouveau visage rencontré. Mais son don artistique est considéré comme un pêché par sa communauté où toutes formes de représentations et d'images sont interdites.

    A la mort de son père il s'enfuit pour Venise où il sera apprenti dans l'atelier de Titien. A cette époque en Italie les juifs vivent en ghettos et ne peuvent exercer de travail. Pour accéder à la notoriété, Elie a donc du cacher sa judéité et se prétendre chrétien.

    Mais c'est ce même mensonge qui après lui avoir ouvert les portes des plus éminents ateliers de la ville, les lui fermera à tout jamais, causant sa perte.

     

            Sans aucun doute l'un des meilleurs romans de cette rentrée littéraire. A lire sans aucune hésitation.

     

     

     

  • L'homme qui haïssait les femmes (Elise Fontenaille) - chronique de Emilie #16

    l'homme qui haissait les femmes, elise fontenaille, grasset, emilie thomas, m'lireL’homme qui haïssait les femmes de Elise Fontenaille

    Grasset - 14€

     

    Elise Fontenaille s’inspire souvent de faits réels pour ses ouvrages comme dans Les disparues de Vancouver ou dans le garçon qui volait des avions. Là encore elle tisse la trame de son roman d’après le drame qui a frappé Montréal (Canada) le 6 décembre 1989. Cette date ne vous dit peut-être rien, comme à moi lorsque j’ai découvert ce livre. Ce jour là, un jeune homme se rend à l’école de Polytechnique, armé d’un fusil il assassinera plusieurs personnes, uniquement des femmes en se justifiant ainsi : « Vous faites des études scientifiques, vous allez être ingénieures, vous êtes des féministes, je hais les féministes… ». Il finira par retourner l’arme contre lui. Il laissera derrière lui une lettre expliquant son acte.

     

    Ce fait divers n’est pas sans nous rappeler la fusillade de Columbine (rendue célèbre avec le film de Michael Moore ou encore Elephant de Gus Van Sant) qui aura lieu 10 ans plus tard. L'auteur y fait d'ailleurs référence plusieurs fois.

     

    Dans ce roman, l’auteure entre directement dans le vif du sujet et commence par nous raconter cette matinée sanglante. Mais elle ne s'arrête pas là, grâce aux nombreux témoignages qu'elle a pu recueillir en se déplaçant à Montréal elle dépeint la tension sociale qui a suivi, l'enfance de "Gabriel Lacroix", sa famille, ainsi que des bribes de vie de plusieurs élèves de Polytechnique. Les témoignages sont bouleversants, celui de sa mère notamment, mais aussi ceux des survivants. C'est un livre très bien documenté et très bien ficelé qui donne une vision très large des conséquences que peuvent engendrer l'acte d'une seule personne, et de ses répercutions dans de nombreuses vies...

     

    Encore une fois, grâce à son talent d'écrivain, Elise Fontenaille nous plonge dans le chaos (en référence à « le soleil et la mort ») mais nous émeut et nous bouleverse au plus haut point.

  • Les plus beaux albums de la rentrée #02

    Continuons de découvrir ensemble les plus belles nouveautés de la rentrée...


    #03

    Comment vivent les renards

    Marie Caudry

    Tourbillon - 14.95 €

     

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    Un nouveau très bel album de Marie Caudry où l'on découvre la vie fantastique des renards de toute sorte... de très belles doubles pages où le jeune lecteur pourra se perdre et s'inventer des hstoires !

     

    #04

    Le Kami de la lune

    Nathalie Dargent (texte) & Sandrine Thommen (illustrations)

    Picquier jeunesse - 14.50 €

     

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    Voici un très beau conte japonais, plein de malice où l'illustration très délicate de Sandrine Thommen prend toute sa saveur...

  • Une tribu dans la nuit (Glenda Millard) - chronique de Emilie #14

    9782358510806.jpgUne tribu dans la nuit

    Glenda Millard

    (Helium - 13.90€)

    Parution le 5 octobre 


    Une tribu dans la nuit est le tout premier roman traduit de cette auteure australienne et c’est une jolie découverte…

    Skip est orphelin. Il est ballotté d’une famille d’accueil à l’autre et il a beaucoup de mal à trouver sa place. Il trouve pourtant un peu d’évasion grâce à l’art. il admire par dessus tout Monet. Un jour, il décide de fuguer, c’est là qu’il rencontre Billy, un vieux SDF qui va le prendre sous son aile. Ainsi coupés du monde, ils survivent comme ils peuvent, et ne voient pas arriver la guerre… Elle se déclare une nuit, dans un bombardement ahurissant qui va raser la majeure partie de la ville. Ils décident de s’abriter dans ce qu’il reste de la bibliothèque. Là, ils rencontrent Max, un petit garçon âgé de 6 ans, qui attend que « sa mère revienne des courses ». Non sans lutter, ils arrivent à le convaincre de quitter la ville avec eux. Ils vont trouver refuge à Dreamland, dans une fête foraine abandonnée…
      
    C'est un roman vraiment surprenant, il en ressort un véritable optimisme. Malgré la dureté de la guerre, les personnages vont rester soudés les uns aux autres et s'entraider afin de survivre. Quoiqu'il arrive, ils vont se débrouiller pour trouver à manger, se construire un abri et continuer à vivre... Les personnages de ce roman sont hauts en couleurs et deviennent très vite très attachants. C'est un roman très humain notamment dans la façon dont Skip prend le petit Max sous son aile. Il fera tout ce qu'il peut pour lui faire oublier son chagrin. On se laisse emporter par cette histoire vraiment riche en émotions !

  • La soupière des Sorcières #01

    1ère de l'émission "La soupière des Sorcières" qui décortiquera tous les mois l'actualité des littératures de jeunesse. Cette émission est assaisonnée par Simon Roguet, qui travaille à la librairie à M'Lire à Laval.
    Pour cette 1ère, il reçoit Delphine Beccaria de la Sardine à Lire (Paris 17) et Jean-Luc Fromental, auteur jeunesse et BD, scénariste de dessins animés et éditeur (Denoël Graphic).

  • les photos de la venue de Robert Muchamore

    et voici les plus belles photos de la venue de Robert Muchamore.

    Les autres sont à voir sur le facebook de la librairie

    L'interview suivra bientôt !!!

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    Merci à tous de cet après-midi...

  • La Triste histoire des frères Grossbart (Jesse Bullington) - Chronique de Guillaume #45

    La Triste histoire des frères Grossbart de Jesse Bullington (Eclipses Horreur - 19 €)

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    Une épopée peu ordinaire que celle des frères Grossbart ! Maraudant dans une Europe moyenâgeuse peuplée de sorcières authentiquement horribles et de monstres non moins immondes, les deux jumeaux infernaux, spécialisés dans le pillage de tombes, n’en sont pas à un meurtre près…

    Enfin un pavé haut en couleurs dans la mare insipide et conventionnelle de la fantasy actuelle ! Et qui éclabousse bien comme il faut. Accrochez bien vos estomacs car Jesse Bullington n’est pas avare de détails gratinés.

    Bref, si vous êtes fans de la Compagnie Noire ou si vous pensez que Lord Voldemort n’est qu’un gentil clown avec un problème nasal ou si tout simplement vous êtes passablement psychopathe, vous souscrirez automatiquement aux aventures des frères Grossbart.

    Âmes non damnées s’abstenir…



  • Echecs et buts (Axl Cendres) - chronique de Florian #12

    Échecs et but ! de Axl Cendres (éd. Sarbacane coll. Exprim' - 13,50 €)

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    En voulant se protéger lors d'une partie de "cache-cache tabasse", (plus tabasse que cache-cache d'ailleurs : celui qui n'est pas caché s'en prend une !), le narrateur de l'histoire, un ado timide et discret, va découvrir tomber sur un groupe de personnes attablées et concentrées. Sur cette table prône un plateau en bois et deux personnes s'affrontent à un jeu qu'il ne connait pas encore, les échecs.

    Il apprend très vite et on lui reconnaît un véritable don pour cet exercice. Le jeune garçon devient le disciple du soporifique maître Martini qui lui inculque les bases et les techniques de jeux. Après quelques années d'entrainement, le professeur décide d'envoyer le jeune homme poursuivre son apprentissage avec le « sage » Paskarov. Pour cela, il doit déménager et il se retrouve à l'étage du Paradis, un bar de supporters de foot. Il découvre ainsi la passion et la ferveur de ces supporters prêts à tout pour encourager leur équipe fétiche. L'adolescent, habitué à la solitude, à réfléchir sur les tactiques d'échecs découvre un nouveau monde. Comment réagir face à ce groupe de fervents supporters quelques peu bruyants, mais très attachés à leur équipe et à leur bar ? Comment faire pour être accepté parmi cette grande famille ? Devenir supporter comme eux, et pourquoi pas ?

    Axl Cendres, qu'on avait découverte et beaucoup appréciée avec Aimez moi maintenant et Nos années folles (même éditeur et même collection) signe ici un troisième roman original. Peut-être moins percutant que ses deux premiers textes, l'idée générale reste très intéressante et surtout son écriture est toujours présente. Seule la fin est peut-être un peu décevante.

  • nos coups de coeur en un clin d'oeil #03

    voici pour votre bon plaisir quelques objets littéraires non identifiés, quelque part entre la science-fiction, le polar et la fantasy...

     

    Artères Souterraines de Warren Ellis (Diable Vauvert)

     

     

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    Coup de maître que ce premier roman d'un des scénaristes de comics les plus déjantés ! On retrouve toute l'inventivité burlesque de ses meilleures bd associée à une langue pas piquée des vers. Bref, ça va à mille à l'heure et ça brise joyeusement le tabou à tout bout de champ. Un régal bien épicé !

     

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    Gonzo Lubitsch ou l'incroyable odyssée de Nick Harkaway (ed. Robert Laffont)

     

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    Encore un incroyable premier roman que cette vertigineuse épopée ! Cette violente satire de la guerre reste néanmoins fort distrayante. Ca part dans tous les sens et rien n'est épargné au lecteur qui devra lutter pour préserver sa santé mentale. Amateur de roman de cent pages s'abstenir...

     

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    Le livre sans nom par on ne sait pas qui (Sonatine)

     

     

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    Fan de Tarantino, ce livre est pour toi ! Bourré de références cinématographiques, ce bouquin (un brin violent) emporte tout sur son passage et, par la seule puissance de sa subtilité, ne laisse du lecteur qu'une petite chose gémissante incapable de faire ses besoins correctement...

     

     

     

  • Rencontre avec Nelly Alard le 22 octobre !!!

     Vendredi 22 octobre à partir de 16h30 

    Rencontre avec Nelly Alard

    à la librairie

     

     

    Pour le coup on vous ressort la chronique de Delphine parue à la sortie de l'ouvrage Le crieur de nuit...

    Venez nombreux


    9782070129119.gifLe crieur de nuit

    Nelly Alard

     

    Editions Gallimard

    Sophie vient d'apprendre la nouvelle sur le répondeur: leur père est mort. Avec sa soeur et son frère, elle débarque en Bretagne, dans la maison familiale. Avec leur mère, ils vont passer toute une semaine à préparer la cérémonie d'enterrement. Nous sommes en Bretagne, nous enterrons nos morts à l'église! Mais la famille n'est pas triste. Au contraire, la disparition du père semble un soulagement. Il est donc difficle de trouver les qualités du défunt, les mots justes pour l'oraison. Comment rendre hommage à ce père colérique et tyrannique qui se délectait de faire pleurer ses filles, notamment Sophie?

    Telle une lettre écrite à son père, Sophie se souvient de son enfance et se libère enfin de sa rancoeur et de sa haine. Elle n'a plus peur. Elle parvient même, en signe de réconciliation peut-être, à poser un ultime baiser sur le front de ce père qui n'a jamais su aimer ses enfants.

    A ce récit plein d'émotion, l'auteur glisse des citations de l'ouvrage d'Anatole Le Braz, La légende de la mort chez les bretons armoricains, qui donnent une dimension poétique.

    Un premier roman brillant, qui laisse présager la naissance d'un écrivain prometteur.

     


  • petit cadeau de Guillaume Guéraud

    Il y a des matins où ça fait plaisir...

     

    Il y a des matins où tout va bien : on reçoit des remerciements pour les derniers albums chroniqués :Antoine Guilloppé, Philippe-Henri Turin, Janik Coat... ça fait bien plaisir...

    Merci surtout à eux pour leurs très beaux livres

     

    index.jpgEt ce matin, nouvelle petite surprise : un mail de Guillaume Guéraud qui m'envoie la bande annonce de son nouveau livre : Sans la télé.(Rouergue DoAdo)

    Pourtant je ne l'avais pas encore chroniqué ce livre. Quand j'y pense, je crois que c'est le premier depuis bien longtemps. Pas encore. Pas le temps en pleine rentrée... Et pourtant il y a droit, comme les autres car Guéraud sait toujours nous surprendre, être là où on ne l'attend pas.


    Alors allons-y...

    sans télé.jpg

    Vous le savez, j'adore Guéraud, j'aime son souffle, j'aime son écriture directe et sans blabla, j'aime la froideur de son regard sur le monde. Ce nouveau roman, Sans la télé, devait marquer une rupture dans son écriture. On me l'avait annoncé comme complètement différent. Et il l'est c'est sûr. Mais pas l'intérêt qu'on doit y porter. Cette fois, c'est son adolescence qu'il expose, sans provocation, sans violence. Ce texte est un moment de vie mais cette fois c'est la sienne qu'il raconte, ce pour quoi il est ce qu'il est maintenant. Son adolescence à Bordeaux, dans un quartier populaire, sa vie avec sa mère seule et son oncle communiste. C'est surtout le livre d'un amour déclaré : celui du cinéma, dans toutes ses formes, dans tous ses aspects : Cinéma de quartier, cinéma d'auteurs, salles obscures, gros films américains, ciné français... ce livre est une ode au grand écran tout simplement. Quand on y réfléchit, on comprend mieux alors ses autres textes, tellement visuels, tellement cinématographiques. Ce roman est effectivement un tournant dans l'écriture de Guéraud, moins frontale peut-être, plus posée sûrement mais pas moins intéressante et ce dernier l'aborde avec simplicité, presque avec retenue même (chose étonnante pour lui).

    Chaque fin de chapitre reprend un extrait du film qu'il cite. Une chose est sure : Guillaume Guéraud atteint sans souci un objectif primordial : ce livre donne une furieuse envie d'aller au cinéma !!!

     

    allez on ne vous fait plus attendre, voici sa petite vidéo bande annonce, du grand n'importe quoi comme toujours...

     

  • Rencontre-dédicace avec Marie-Sabine Roger

    MERCREDI 29 SEPTEMBRE  msr.jpg

    la librairie

    aura le plaisir d'accueillir

    MARIE-SABINE ROGER

     

     

     

    L'auteur de La tête en friche et de plusieurs romans jeunesse viendra nous parler de son dernier livre Vivement l'avenir paru au Rouergue à la rentrée.

     

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    On y suit trois jeunes en pleine crise de la trentaine. C'est autour de Gérard, souffrant de lourds handicaps physiques et mentaux, qu'ils vont apprendre à aller de l'avant et à enfin prendre en main leur avenir. Un roman frais et drôle qui traite pourtant de sujets lourds.

    Rendez-vous à la librairie vers 16h30

    VENEZ NOMBREUX...

     

     

    Allez en cadeau on vous offre ce petit extrait de Vivement l'avenir !

    Comment c'était venu dans la conversation, je ne sais plus très bien. C'était venu. C'est tout.
    L'origine, elle était peut-être à chercher du côté des clébards, quand la télé avait parlé de ceux qu'on abandonne à la SPA, au début des vacances. Tous ces braves chiens-chiens avec la truffe humide et dans leurs yeux marron de l'amour sans reproche.
    - Abandonner son chien ! Si c'est pas malheureux ! a dit Marlène, à un moment, en caressant Tobby. La peine de mort, il leur faudrait, à tous ces salopards !
    - Bah ! La peine de mort, faut pas pousser, non plus... Mais de la tôle, oui. Là, je dirais pas non ! a répondu Bertrand, de sa voix toujours calme.
    Jamais je ne l'ai vu énervé, celui-là.
    Marlène a secoué la tête. Quand elle a une idée, elle s'y
    tient.
    - La peine de mort et voilà tout. Hein, mon Tobby, mon amour, mon pépère ? La guillotine, hein ? Et en plusieurs fois, tant qu'à y être. À petits coups de cisaille, tchak tchak.
    - La guillotine, ben voyons ! a dit Bertrand.
    Roswell s'est marré. Il se marre tout le temps.
    Moi j'étais dans mon coin, je lisais, sans rien dire. Je parle rarement. Ça servirait à quoi ?  

    Mais l'origine était sans doute aussi dans la bêtise de Roswell, un peu plus tôt dans la soirée. Parce qu'il avait voulu se faire du pop-corn, sans rien demander à personne.
    Il pourrait se nourrir de pop-corn, de frites et de Coca, il en est fou.
    Il avait allumé le gaz, tout seul, posé la poêle sur le feu, bien huilée comme il faut selon la procédure. Et puis il l'avait oubliée, forcément.
    Roswell n'a pas de suite dans les idées. Peut-être pas d'idées, non plus. Tout au plus des initiatives.  

    Alors, quand Marlène est allée dans la cuisine pour mettre l'eau des pâtes à chauffer, tout était envahi d'une fumée épaisse et âcre, qui piquait salement les yeux.
    Elle a crié :
    - Ah ben ça, ah ben ça ! Mais c'est quoi, ce bordel ?!
    Elle a ouvert la fenêtre en urgence, en envoyant valser tout ce qui était devant : la passoire en métal, le pichet, la salière et les couverts en bois. Elle a balancé la poêle dans l'évier, fait couler l'eau en grand, c'est parti en vapeur. Il n'est plus resté que l'odeur.  

    Quand elle est revenue dans la salle à manger, Marlène hurlait que non, alors là non ! Non, cette fois, on avait dépassé la mesure du comble ! Elle disait qu'il avait encore failli tout faire cramer, ce crétin, ce taré ! Qu'un beau jour, la maison, ça serait plus qu'un tas de cendres en ruines, et par la faute à qui ?
    Roswell a rigolé, mais pas d'un rire franc.
    Moi qui le connais mieux que le reste du monde, puisque je suis la seule à me soucier de lui, je voyais bien qu'il avait les miquettes, rien qu'à cette façon de coller du regard aux gestes de Marlène, de ne pas la quitter de l'oeil, surtout pas, au cas où.
    Marlène, elle a parfois la main leste, avec lui. Lourde, aussi. Mais elle a seulement soupiré, en se tournant vers moi :
    - Va me le mettre au pieu, tiens ! Moi je peux plus le voir, il me pile l'humeur, j'en ai les nerfs qui me sortent des gaines !
    - Il a mangé ? a fait Bertrand.
    - Il a pas faim !
    J'ai aidé Roswell à sortir du fauteuil. On a pris l'escalier, lui devant, moi derrière, pour parer, au cas où. Je l'ai fait arrêter aux toilettes. Après, je l'ai mené jusqu'à sa chambre. Je l'ai aidé à se déshabiller, à enfiler son pyjama, je lui ai mis sa couche pour la nuit. J'ai remonté la couette sous son menton barbu, je lui ai enlevé ses lunettes, je lui ai porté un verre d'eau.
    Il a chuchoté :
    - Hésschantille-hein ?
    J'ai dit ben oui, bien sûr ! Bien sûr, je suis gentille ! Tu le sais bien, non ?
    - Hhhui. Hésschantille, toi.
    - Oui, je suis gentille, moi. Et toi, tu devrais éviter de faire
    du pop-corn !  

    Il a rigolé. J'ai montré la veilleuse, d'un hochement de tête. Il a fait no-no-non, no-no-non ! Je sais bien qu'il a peur du noir. Du noir, des araignées, des guêpes, des orages. Et de Marlène, aussi. De Marlène, surtout.
    J'ai touché de l'index ma visière invisible, OK chef, compris chef, je te la laisse allumée, ta lumière. Il a souri de tout son trop de dents qui encombre sa bouche, de ses gencives de mulet. Il a refait mon geste, en me saluant, la main un peu en travers de sa joue.
    - Oké-sschef !
    Je lui ai fait un clin d'oeil avant de refermer la porte. Il avait déjà pris le coin de son drap pour téter. Il a cligné des yeux, les deux en même temps. Un seul, il ne sait pas le faire.

    Comme chaque soir, j'ai pensé : Sacré Roswell ! Tu es tombé dans un piège à cons, le jour où tu es sorti du ventre de ta mère.  

  • Le cœur régulier (Olivier Adam)

    Coeur-regulier-le.gifLe coeur régulier

    Olivier Adam

    éditions de l'Olivier

     

    Ce dernier roman d’Olivier Adam est un condensé abouti des thèmes chers à l’auteur. On retrouve ici une mère de famille qui, à la suite de la mort de son frère, scrute avec violence les détails de son existence. Un quotidien lisse nourri de faux semblants et de relations altérées. La voix de cette narratrice est précise, limpide à l’instar des paysages lumineux du Japon où se déroule l’histoire. Olivier Adam nous offre à nouveau un texte substantiel, touchant et dérangeant à la fois.

     

    chronique de Séverine Tauzia


    Olivier Adam viendra rencontrer des élèves d'Ambroise Paré en janvier prochain. Il viendra à ce moment à la librairie pour rencontrer ses lecteurs. Date à venir...


  • Rentrée littéraire étrangère, Chronique de Bérénice #15

    Voici une nouvelle sélection de romans de la rentrée littéraire 2010 :

    LITTERATURE ETRANGERE :

     

    56473437_p.jpg"Une vie qui n'était pas la sienne"

    Juan José Millas, Galaade

    La vie de Laura et Julio s'effondre complètement le jour où leur voisin, Manuel, tombe dans le coma. Il occupait en effet une place centrale dans leur couple en remplançant l'enfant qu'ils n'avaient jamais eu. Laura va alors subitement décider de se séparer de Julio qui pris au dépourvu s'installe secrètement dans l'appartement vide de Manuel, s'immisçant ainsi dans sa vie. Millas joue avec les faux semblants et les jeux de miroir pour nous livrer un récit surprenant.


     

    "Suite(s) impériale(s)" 41dyFCf3PLL._SL500_AA300_.jpg

    Bret Easton Ellis, Robert Laffont

    25 ans après "Moins que zéro", Clay Easton est devenu scénariste pour Hollywood. De retour à L.A pour passer les fêtes de Noël, il va errer de soirées branchées en retrouvailles défonces. C'est sur Rain Turner, qu'il va jeter son dévolu. Prête à tout pour réussir dans le milieu du cinéma, la belle va entraîner avec elle Clay dans une sombre affaire de meurtres et de prostitutions. Une suite qui ne devrait pas décevoir les addictes de Bret Easton Ellis. L'auteur sera d'ailleurs présent lors du festival América à Vincennes du 23 au 26 septembre.

     

     

    39153464.jpg"Effondrement"

    Horacio Castellanos Moya, Les Allusifs

    En épousant un salvadorien communiste, Teti, se met à dos toute sa famille. Elle décide alors de quitter son Honduras natal pour se rendre au Salvador. A travers la correspondance assidue qu'elle va entretenir avec son père, nous assistons à la naissance du conflit qui opposa les deux pays en 1969. Un roman dynamique où la haine familiale fait écho à la tragédie historique.


     

    "Elle avait les yeux verts" arton19045-c3201.jpg

    Arnost Lustig, Galaade

    Hanka n'a que quinze ans mais elle a compris très vite que pour survivre à Auschwitz il faut savoir jouer avec la réalité et donner les réponses que l'on attend. C'est ainsi que niant sa judéité, elle réussira à intégrer le bordel des officiers du camp, sa seule porte de sortie.  Une nouvelle approche de la Shoah sous forme de témoignage. Dérangeant mais essentiel.

     

     

    arton18757-a6b70.jpg"Urkas : itinéraire d'un parfait bandit sibérien"

    Nicolaïn Lilin, Denoël

    Nicolaï vit dans la communauté sibérienne des Urkas. La notion de famille et d'appartenance à un groupe y sont très présentes. Très jeune on lui apprend à détester les représentants de l'ordre et à manier le couteau. Une plongée dans les rites et codes de cette microsociété ultraviolente. Un premier roman qui mélange fiction, documentaire et autobiographie.

     

     

     

    "Rosa Candida" livre_l_566.jpg

    Audur Ava Olafsdottir, Zulma

    Arnljotur est un jeune homme de 22 ans aux trois obsessions : les fleurs, le corps et la mort. Afin de s'ouvrir au monde il va quitter son père et son frère jumeau autiste pour entreprendre une sorte de road movie initiatique. Son périple prendra fin dans le jardin d'un monastère où il rencontrera un moine cinéphile. Un roman islandais très poétique, véritable coup de coeur de la rentrée.


     

    35GUTT_3217478_2_apx_470_.jpg"Purge"

    Sofi Oksanen, Stock

    Alors que l'Estonie fête le départ des troupes russes, Aliide, veille femme vivant recluse dans une ferme, découvre dans son jardin la jeune Zara, jeune fille paumée et abîmée. D'abord réticente, Aliide accepte de s'en occuper. A travers leurs histoires, leur passé et leurs souffrances, l'auteur nous livre un pan de l'Histoire Estonienne et Européenne.

     

     

     

  • Rentrée littéraire française, Chronique de Bérénice #14

    Difficile de faire le tri parmi les 700 romans de la rentrée littéraire !

    Voici une première sélection des ouvrages qui nous ont interpellés :

    Littérature française :

    mathias_enard.jpg"Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants"

    Mathias Enard, Actes Sud

    L'auteur de Zone nous emmène à Constantinople sur les traces de Michel-Ange. L'artiste est en froid avec le Pape et a accepté un projet de conception d'un pont pour le compte du Sultan. Fiction, réalité historique et artistique s'entrêmelent pour notre plus grand bonheur.

     

     

     

    "Cent-seize chinois et quelques" Cent-seize-chinois-et-quelques.jpg

    Thomas Heams-Ogus, Seuil

    Dans l'Italie fasciste des années 1940s, la décision est soudain prise de regrouper les quelques chinois établis dans le pays. Ainsi parqués dans un petit village, ils font l'objet de curiosités sans susciter pour autant de réelle xénophobie. Une situation absurde acceptée par tous. Dans un style aérien, Thomas Heams-Ogus nous offre un premier roman rendant hommage aux oubliés de l'Histoire.

     

     

    laurent_gaude_ouragan_m.jpg"Ouragan" 

    Laurent Gaudé, Actes Sud

    Alors qu'une tornade s'approche de La Nouvelle-Orléans, la panique est générale et tous les habitants fuient la ville. Quelques oubliés, ne pouvant ou ne souhaitant pas quitter leur domicile, affrontent seuls le déluge. Un roman chorale haletant dans une ambiance de fin du monde.

     

     

     

    "Mon vieux et moi" monvieux.jpg

    Pierre Gagnon, Autrement

    "C'est décidé, j'adopte un petit vieux !" Un moyen comme un autre pour le narrateur de tromper la solitude. Un texte très drôle dans lequel on suit toutes les étapes et difficultés de cette adoption insolite. Complètement décalé.

     

     

     

    vivementavenir.jpg"Vivement l'avenir"

    Marie-Sabine Roger, Le Rouergue

    Après le succès de La tête en friche, Marie-Sabine Roger nous revient avec un roman sur l'amitié de trois jeunes en plein crise de la trentaine. Un peu perdus, ils vivent de petits boulots et traînent avec nonchalance dans les bistrots et sur les berges du canal d'une ville de province. C'est avec la rencontre de Gérard, souffrant de lourds handicaps physiques et mentaux, qu'ils vont apprendre à aller de l'avant et à enfin prendre en main leur avenir.

     

     

    "Où j'ai laissé mon âme" 9782742793204.jpg

    Jérôme Ferrari, Actes Sud

    Lors de la guerre d'Algérie, le Capitaine Degorce et le Lieutenant Andreani sont chargés de démanteler les réseaux de la résistance. Comment réagir face à la cruauté et la brutalité des ordres ? Jérôme Ferrari aborde la torture en Algérie à travers les questionnements intérieurs et doutes des bourreaux.


     

     

    amourile.jpg"L'amour est une île"

    Claudie Gallay, Actes Sud

    Perturbé par la grève des intermittents du spectacle, le festival d'Avignon a du mal a démarré. Pourtant la ville accueille La Jogar, une enfant du pays devenue une comédienne reconnue. Sa présence va venir raviver de pénibles souvenirs pour Odon, un directeur de théâtre qui a vécut une courte mais intense liaison avec l'actrice.

     

  • Cuisiner avec les petits au fil des saisons (V.Aladjidi, C. Pellissier et M. Billet) - chronique de Simon #81

    9782844208743.jpgCuisiner avec les petits au fil des saisons

    Virginie Aladjidi, Caroline Pellissier

    Marion Billet (illustrations)
    Éditions Thierry Magnier - 15 €

    Cuisiner avec les petits… est un livre de cuisine très bien fait pour les enfants et ce n’est pas si commun que cela. Même si beaucoup d’ouvrages sortent sur ce thème, peu d’entre eux sont réellement accessibles aux enfants. Soit les recettes sont trop compliquées, soit les ingrédients sont introuvables ou alors les plats sont si farfelus qu’ils ne plaisent pas trop. Cet ouvrage a la modestie de ne proposer que des recettes simples et efficaces. Elles semblent faciles à réaliser et ne font appel qu’à des fruits et légumes de saison. L’envie est de suggérer aux enfants de goûter avec leurs cinq sens les plaisirs de la cuisine, la faire bien sûr, mais aussi la déguster. Le tout est très bien habillé par les illustrations de Marion Billet et donne envie de s’y mettre.

     

    Je vous conseille le superbe site de Marion Billet